"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Autour de l'année 1659, où parurent en France les grands recueils de portraits écrits, les mondains, mais aussi les auteurs de profession, ont pratiqué dans les salons parisiens ou en province, dans les « ateliers » de littérature du temps ou dans leur retraite, le genre précieux du portrait. Cependant ils se réclamaient des Anciens et de Montaigne autant que de Madeleine de Scudéry, et n'étaient pas tous Précieux.
La Grande Mademoiselle, La Rochefoucauld, Madame de Lafayette, Saint-Evremont, Bussy-Rabutin prirent part à la mode comme pour mieux devenir, en leurs écrits brillants, les censeurs de l'homme tel qu'il est peint, dévoilé ou masqué, dans les portraits.
Restituer cette mode dans sa vérité n'est pas tenter une réhabilitation systématique, c'est établir une chronologie, écrire une page de notre littérature en jetant un pont entre la préciosité ou le burlesque et le classicisme. C'est voir se mirer dans les portraits une société avec les types humains qu'elle porte en elle et observer une avancée du féminisme.
C'est enfin soulever maintes énigmes, en résoudre plusieurs, et proposer le demeurant aux lecteurs plus perspicaces ou plus savants.
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