80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Les sociétés sécularisées modernes ayant quitté l'orbe de la religion, c'est, nous dit-on, l'ère du désenchantement. Constat ou déploration ambigus, qui renferment le voeu que politique et morale, religion et culture aillent de concert - et que soient préservées les visions de la totalité. Or, si la modernité est précisément ce mouvement qui délie les solidarités acquises des choses, des êtres et des groupes (modes de la perception, de la conscience, et tous les modes du sentiment), n'est-elle pas paradoxalement provoquée à inventer ce religieux qu'elle exclut?
Comment faire place à cet imaginaire de reste, instable et parasite, c'est ce à quoi se seront attachées des pensées de l'événement qui ne proposent de remonter à aucune origine, de parachever aucune nature, mais qui tentent, croisant le savoir avec l'insu, le sens avec l'insensé, de maintenir ouvert le chemin singulier de l'être affronté à sa vérité.
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