« ...l'être humain a besoin du souvenir dans le juste équilibre... l'équilibre ne se trouve que dans la tempérance. C'est la voie royale qui mène à l'acceptation que tout commencement a d'abord lieu dans ses propres ténèbres. » Lorsque Graziella Allighieri quitte Turin pour la France avec pour seul cortège ses deux enfants et quelques filaments de mémoire, elle ignore que sa fuite est la résultante d'un drame dont elle veut tout oublier, y compris sa part de responsabilité. Abandonnant son ami Edouardo, oubliant sa carrière de pianiste et rejetant la faute sur son mari Milo, laissé amèrement seul, une rencontre avec un vieux sage loufoque va la mettre face à elle-même et ses contradictions.
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