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Hanna vit aux États-Unis, loin de son passé. Le temps d'un été, elle se retrouve dans la ville de son enfance et de son adolescence. Hanna ne cesse de se souvenir. Les amours frôlées, fugitives, marginales, celles qui ne sont pas faites pour vraiment compter, qui lui ont donné l'impression d'être une autre, ne cessent de remonter à la surface. À la faveur des jours de chaleur, des rues retrouvées, et de sa présence au chevet de sa mère qui meurt, la narratrice comprend mieux l'importance cruciale de ces hommes et femmes dont elle a pu être intensément amoureuse mais étaient tombés dans l'oubli. Anne Brécart continue sa réfl exion sur la mémoire et son lien avec l'identité. L'atmosphère mélancolique donne aux scènes érotiques une saveur étrange, dont la réalité n'est jamais tout à fait sûre.
Cette femme est à un tournant de sa vie. Elle habite les États-Unis et revient en Suisse, à Genève, pour retrouver sa mère malade. Elle parcourt les rues à la poursuite de ses souvenirs, remonte le temps et se découvre finalement elle-même.
La lenteur de l'aube est un roman qui, comme son titre l'indique, prend le temps de se construire. La lenteur parce que cette femme redécouvre avec une nostalgie passionnée son passé lointain dans ces rues et ruelles de cette magnifique ville, dans ces appartements, à l'ombre des murs des bâtisses d'un autre temps. Des souvenirs avant qu'elle ne quitte son passé pendant vingt ans. Elle revient et dans un rêve éveillé revoit les amours d'antan. L'aube parce qu'elle au début de sa nouvelle vie, elle revient pour renouer avec ses racines, sa mère, sa maison, mais aussi pour aller de l'avant, en quête de sa nouvelle vie, celle sans tout ce qui la lie avec son enfance, sa mère qui est train de mourir à petit feu.
Écrit d'une manière particulière, le style est très mélodique. A lire les mots qui se lient telle une symphonie, le roman se réduit à une partition de musique jouée largo, mais silencieusement. Comme si un quatuor d'instruments jouerait en sourdine, la grâce des gestes, lente, l'air vibrant du son triste des cordes d'un violon, ouaté, cotonneux, dans un silence de cathédrale, pesant.
Cette femme, seule avec ses souvenirs, regrettant que sa mère ne se dévoile qu'au crépuscule de sa vie, se voit lever un fardeau pesant sur sa poitrine, pour renaître une seconde fois, orpheline, dans les bras rassurant d'un homme, protecteur, vivante.
Un magnifique roman qui se lit facilement, faisant ressentir tout le poids du silence par des mots, nous jouant une mélodie triste et lente, s'égayant au fur et à mesure, pour finir sur un accord puissant, joyeux et long.
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