Dans le cadre de la Mission Racine, sont lancés à la fin des années 50 des projets d'aménagement pharaonique du littoral méditerranéen français et la création de stations balnéaires entre Montpellier et la frontière espagnole.
Jean Balladur, architecte, se voit confier par l'état en 1962 l'un des projets les plus ambiteux : la construction ex-nihilo d'une ville balnéaire sur le site de La Grande Motte.
Cette ville qui s'élève des sables ne laisse personne indifférent et pour cause ! Jean Balladur donne à sa création une dimension symbolique, spirituelle et humaniste : reprenant les formes des pyramides précolombiennes, osant l'art dans les rues et sur les places, instaurant un dialogue entre les quartiers, inscrivant dans les formes le féminin du Couchant et le masculin du Levant.
Le béton y est le matériau de construction principal. Il utilise toutes ces possibilités artistiques et plastiques infinies, jouant de tous les motifs et modénatures possibles, conférant ainsi à chaque bâtiment sa personnalité propre.
Conçue comme un tout, la ville est à la fois faite de contrastes et de symboles. Tout est pensé autour de l'homme, de son confort, de sa vie et de sa vue.
La Grande Motte se veut une oeuvre d'art totale où dialoguent la sculpture, la circulation, le mobilier urbain, l'architecture et la nature.
À ce titre, La Grande Motte est labellisée « Patrimoine du xxème siècle » depuis janvier 2010
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