80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On nous avait dit qu'un antique calendrier Maya fixait la fin du monde le 21 décembre 2012. D'autres archéologues, avec d'autres calendriers Mayas, ont démenti. Nous sommes sauvés. On nous a juré que la Belgique ne survivrait pas à la crise communautaire. Après 541 jours et la patience d'Elio Di Rupo, elle est toujours là. On nous a prédit cent fois la fin de l'euro. L'Allemagne est sévère et la Grèce à genoux, mais il a toujours cours. On nous a annoncé que les révolutions arabes seraient tuées par l'intégrisme. Fort heureusement, elles remuent encore. Alors, bien sûr, c'est la guerre, interminable, en Syrie... Et puis Steve Jobs, Neil Armstrong, Michel Daerden et Guy Spitaels sont morts pour de vrai. Mais la reine Elizabeth jubile, François Hollande aussi, il y a les Jeux olympiques et paralympiques à Londres, il y a toujours du football, des films... et on a envoyé un drôle de robot sur Mars qui a deux ans pour y trouver un bistrot ouvert. La fin du monde est reportée à une date ultérieure.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année