"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Compulsif, intense, le premier volet d'une série survoltée vendue à plus de deux millions d'exemplaires en Angleterre et qui marque l'entrée d'un nouveau nom sur la scène criminelle londonienne.
Le froid a figé la beauté de ses traits pour l'éternité.
La mort d'Andrea est un mystère, tout comme l'abominable secret qu'elle emporte avec elle...
Connue pour son sang-froid, son esprit de déduction imparable et son verbe tranchant, l'inspectrice Erika Foster semble être la mieux placée pour mener l'enquête. En lutte contre ses propres fantômes, la super flic s'interroge : peut-elle encore faire confiance à son instinct ? Et si le plus dangereux dans cette affaire n'était pas le tueur, mais elle-même ?
Sur la glace, aucun faux pas n'est permis.
"Les statues aux yeux vides avaient-elles vu Andrea quand son assassin l'avait traînée et qu'elle hurlait pour qu'on la sorte de là ?"
Une avenue déserte et silencieuse. Des talons hauts. Beaucoup de vodka. De la colère. Obscurité. Andréa sent monter la panique.
Un roman policier pas aussi intense que je l'aurais aimé.
Une découverte de plus grâce à vos bons soins. Il s’agit donc de la première enquête d’Erika Foster sur une suite de 4 déjà parues. Les personnages féminins sont de plus en plus nombreux dans les romans policiers et je m’en félicite ! Femme ou pas, on ne déroge pas aux règles du genre, Erika, inspectrice en chef quand même !, est un personnage assez torturé, en difficulté dés son premier jour de travail dans son nouveau job.
Cette enquête est intéressante, elle confronte 2 mondes : celui de la haute bourgeoisie londonienne et celui des bas-fonds : immigration, prostitution, exploitation des femmes… Erika se débat avec plus ou moins d’habileté avec ces 2 mondes en tentant de chasser ses démons intimes. Je n’en dis pas plus volontairement… A vous de découvrir Erika Foster !
Je pense continuer à lire cette série … mon attachement à ce personnage doit se confirmer !
Premier volet de la série des enquêtes d’Erika Foster, cela faisait un moment que ce livre trônait dans ma liseuse. Le confinement m’a donné envie de piocher au fond de cette PAL qui devient vertigineuse, mais qui est sans fond également…. J’avais envie de découvrir et vous faire découvrir des livres déjà en vente et disponibles en version poche.
Vous le savez et je ne m’en cache pas, à la fin de chaque article, je précise par quel biais, j’ai pu lire un livre, que mes lectures récentes se font grâce à mes partenariats. Même si je pourrais vous parler d’une sortie récente, je souhaitais avant tout vous permettre, d’accéder à ces livres. À quoi bon chroniquer si ceux qui le souhaitent, ne peuvent acheter dans l’immédiat. Certains me diront, mais il faut soutenir les maisons d’édition. Oui, je suis d’accord, mais il y a d’autres moyens, à mon sens, notamment en parlant des livres accessibles.
Donc même si je lis des futures publications, ou des publications au moment du confinement, mes avis ne seront publiés que lorsque vous aurez la possibilité de les acheter. C’est à ce moment, à mon avis que nous pourrons parler de soutien massif.
Revenons à cette lecture donc…
On y trouve toutes les ficelles classiques du polar : une enquêtrice impliquée qui aime son taf, un brin perfectionniste, comme un bulldog qui ne lâche pas sa proie, malmenée par la vie, un chef sympa, tatillon, avec le respect de la loi chevillé au corps, des collègues plus ou moins cool, avec le lourd de service, qui sera ramené à la raison. Jusque-là, on a tous les ingrédients pour une intrigue classique, mais non-déplaisante pour autant.
Erika Foster vient d’arriver à Londres pour enquêter sur la mort d’une « fille de la haute », tout s’annonce difficile. Le statut du père de la victime, une famille gravitant dans les hautes sphères, avec des relations politiques, la culpabilité d’Erika, qui va devoir marcher sur des œufs et se la jouer discrète tout en tentant de trouver le coupable.
Seulement, voilà Erika Foster ne sait pas prendre de pincettes et ne fait pas dans la dentelle. C’est une tête brûlée, qui fonce avant de réfléchir, au risque de tout emporter autour d’elle, comme un tsunami. L’auteur a réussi à faire exprimer à ce personnage, la soif de vérité et le caractère « jusque boutiste« , au risque de se brûler les ailes. Cette obsession aurait pu la desservir, brisée, elle arrivera, pourtant, à constituer un trio très intéressant avec Peterson et Moss.
Des descriptions visuelles des quartiers chauds de Londres et de l’autre côté celui, plus aseptisé, des riches. Une intrigue au milieu de la haute bourgeoisie de Londres, à la construction narrative classique, qui ne révolutionne pas le genre, mais agréable, qui permet de faire retomber la tension après une lecture bien hard… Avec une singularité qui donne un réalisme intéressant, puisque l’enquête se déroule dans le milieu aristocratique anglais… Avec toutes les pressions politiques qui mettront des bâtons dans les roues de cette enquêtrice atypique.
Ayant mal préparé une intervention auprès de fabricants de meth, le DCI Erika Foster a entraîné son équipe dans un véritable guet-apens. Cinq policiers ont été tués dont son mari Mark. Quelques mois plus tard, au début de ce livre, Erika est rappelée pour prendre en charge une enquête délicate concernant le meurtre d’une jeune fille de la haute société londonienne dont la mère est slovaque. Erika étant elle-même d’origine slovaque, c’est une des raisons de son rappel.
Mais très vite Erika va jouer les électrons libres, se mettant à dos un collègue jaloux et la famille de la victime. Elle refuse la solution rapide qui ne ferait pas de vagues et satisferait tout le monde. Sauf elle, dont l’intuition la pousse à chercher plus loin. Elle ira jusqu’à se faire retirer l’enquête, ce qui ne l’empêchera pas de poursuivre en solitaire.
Pour un premier, c’est un très bon policier. Les personnages sont attachants, ils sont tous consistants, et certains apportent un soutien et une solidarité sans faille à Erika.
Malgré son côté imprévisible et tenace, Erika est très touchante, elle essaie de surmonter son deuil. Intègre, elle ne se laisse pas impressionner par les pressions exercées par la famille sur sa hiérarchie.
L’intrigue est habilement menée, les indices distillés au fil des pages. En lisant on échafaude des théories mais elles s’écroulent au fur et à mesure, relaçant l’intérêt du livre.
L’écriture est soignée, les détails enrichissent le récit et nous propulsent à l’intérieur de ce livre. Le style est fluide, le rythme des chapitres fait que l’intérêt du lecteur est maintenu jusqu’aux dernières pages.
L'inspectrice Erika Foster est désignée pour enquêter sur la disparition d'Andréa ,la fille d'un notable anglais.Le corps de la jeune fille est retrouvée dans un parc et les premières constatations privilégient un meurtre.Malheureusement la famille de la victime pèse sur l'enquête et Erika va se retrouver dessaisie de l'affaire.C'est mal la connaître ,elle va continuer à enquêter de son côté pour retrouver l'assassin d'Andréa.Un bon polar.
On commence très fort avec un prologue comme je les aime, le déroulé de l’enlèvement et le meurtre d’Andrea Douglas-Brown est fascinant. Un peu plus tard son corps sera retrouvé sous la glace et l’inspectrice Erika Foster sera chargée de l’enquête. Rapidement le voile se lève sur les problèmes personnels que peut rencontrer Erika pourtant elle ne lâche rien et se jette à corps perdu dans cette enquête mystérieuse. J’aime sa force et sa vulnérabilité qui en font une femme attachante. Dès lors on va suivre le personnage très dynamique et envoutant d’Erika, qui passer par des montagnes russes et des difficultés inattendues, car elle ne respecte pas toujours les règles. Erika sait rester honnête avec elle-même alors que pèse les dictats de la haute société londonienne sur l’enquête. On peut dire que le livre repose essentiellement sur ses épaules tant son personnage est profond et bien développé mais ce n’est pas le seul, celui de l’inspecteur Moss est parfait aussi. Le suspense joue à fond et m’a rendu plus que tendue dans bien des situations alors que j’essayai de savoir qui pourrait bien être l’assassin. Rien que pour cela ce livre mérite des compliments, rien n’est prévisible ici même si j’ai eu quelques idées, elles étaient finalement bien loin du compte. L’émotion était aussi au rendez-vous à la lecture d’un poème qui est en parfaite adéquation avec la scène et m’a touché.
Les chapitres sont courts et s’enchaînent sans que l’on s’en aperçoive, une lecture en mode rapide, haletante où le suspense prend toute sa place sans oublier juste la bonne dose de rebondissements et de mise sous tension. Les dialogues fusent entre Erika et Starks, ils font des étincelles pour mon plus grand plaisir parce qu’avoir un collègue de travail misogyne et exécrable n’est pas de tout repos. Préparez-vous à vivre souvent de la frustration face au milieu social et politique dans lequel l’enquête évolue. Un premier roman étourdissant qui donne envie de retrouver le personnage d’Erika au plus vite. Bonne lecture.
Une fille morte dans de l'eau gelée, ça me rappelle quelque chose, mais la ressemblance s'arrête là, quoi que le froid glacial soit plus que présent dans le roman. Robert Bryndza est d'origine slovaque. "La fille sous la glace" est son premier polar mais non son premier roman. Il s'est d'abord exercer à l'écriture avec des comédies romantiques au travers des aventures de Coco Pinchard.
Le corps d'Andréa Douglas-Brown, fille d'une des grandes familles de Londres, vient d'être retrouvé gelé au fond d'un lac. A peine arrivée dans la capitale britannique, la Detective Chief Inspector Erika Foster est en charge de l'enquête. Cette dernière va d'ailleurs se révélée plus que délicate, entre le moral de la DCI qui est au plus bas depuis la mort de son mari - dont elle se sent plus que responsable, le froid glacial, et la diplomatie dont il faut faire preuve pour mener une enquête dans les milieux de la haute société, ou un coup de téléphone suffit à vous faire destituer, ou pire.
Dès les premières pages, le lecteur sent que Robert Bryndza connaît les ficelles du polar, mais tout semble grossier et un peu lent. L'ennui va-t-il pointé son nez après si peu de temps? Absolument pas. L'auteur a su créé un personnage complexe, à la fois tête brûlée, intuitive et en même temps complexe. Son passé la hante, et elle le promène comme un poids mort partout où elle passe. Mais avec cette affaire que l'on vient de lui confier, elle sent que quelque chose ne va pas. Cette jeune femme, héritière d'une grande famille, n'est absolument pas aussi lisse qu'il y paraît au premier abord, et il va falloir se salir les mains pour découvrir la vérité.
D'une plume rythmée servie par des chapitres courts et de nombreuses pistes à suivre, Robert Bryndza permet au lecteur de deviner les remous qui agitent cette société qui semble, au premier abord, si exemplaire et parfaitement bien dans ses chaussures sur mesure, les manipulations politiques aussi bien dans les hautes sphères qu'au coeur de la police, les pressions sociales, pression des médias. Tous veulent un résultat rapide et efficace, même si la vérité est reléguée en arrière plan. (...)
http://lillyterrature.canalblog.com/archives/2018/03/30/36275606.html
https://hidesbouquine.blogspot.fr/2018/04/la-fille-sous-la-glace-erika-foster-1.html
Avec cette couverture à l’effet givré, magnifiquement intrigante, La fille sous la glace de Robert Bryndza se démarque légèrement, en attirant l’œil du passionné de thriller qu’on peut être. Tu veux te retrouver pris au piège de cette sombre histoire, découvrir les secrets de cette jeune fille dont la beauté a été figé par la glace.
Sur le fond aussi bien que sur la forme, La fille sous la glace ne renouvelle pas le genre mais se révèle être une très bonne surprise ! Si comme moi, vous êtes une « habituée » à ce genre d’histoire, vous trouverez le scénario très classique, notamment en ce qui concerne l’enquête et son lot de déconvenue quand la presse se retrouve impliqué ou encore le trafic d’influence et de pouvoir. Malgré cela, l’histoire n’en reste pas moins très prenante et finement bien mené, servit par une écriture très addictive.
Outre l’histoire prenante, le point fort du roman réside dans les personnages, notamment le personnage principal. Si Erika Foster a tout de l’héroïne emblématique du monde du polar, elle n’en reste pas moins un personnage très charismatique. Alors bien sur notre enquêtrice a écopé d’un caractère bien trempé et d’un passif qui lui colle à la peau. Son côté tête brulée, déterminée et intuitive fait des merveilles, la rendant particulièrement attachante et réel. Au fur et à mesure de l’histoire, on apprend à l’apprécier, on la découvre prête à tout pour découvrir les sombres secrets de cette jeune fille issu de la mondanité.
La fille sous la glace sort son épingle du jeu en instillant juste ce qu’il faut de suspense pour tenir en haleine jusqu’à la toute dernière page. Robert Bryndza nous livre le portrait d’une héroïne charismatique et écorchée, se révélant être intéressante et donnant envie de la retrouver dans une prochaine enquête.
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