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Allemagne, 1947. Les tribunaux de dénazification ont commencé à traiter les premiers procès. Un dossier particulier retient l'attention du Dr Hoffman, un psychiatre américain actuellement en poste en Allemagne.
Un ancien gardien d'Auschwitz, Franz Dahler, doit comparaître devant le tribunal, et a demandé à faire témoigner un témoin inattendu pour sa défense : l'une de ses anciennes détenues et épouse actuelle, Helena.
Silencieuse et dépendante de son mari, Helena semble être une victime classique d'abus. Mais alors qu'elle commence à témoigner, le Dr Hoffman se retrouve de plus en plus perplexe.
Dahler, le criminel, est présenté comme le sauveur de la jeune femme alors que son accusateur, un ancien détenu d'Auschwitz, Andrej Novàk, devient presque le coupable pour avoir amené l'ex-SS sur le banc des accusés.
Basé sur une histoire vraie, ce roman profondément psychologique et obsédant vous ramènera dans le temps au coeur d'Auschwitz et de l'Allemagne de l'après-guerre, et vous fera vous interroger sur le véritable mobile de chaque camp.
J'ai beaucoup aimé ce roman d'Ellie Midwood que j'avais déjà lu avec La violoniste d'Auschwitz. Ici il s'agit de l'histoire d'amour interdite entre une détenue juive et un soldat nazi. Au départ l'histoire paraitrait incroyable tant elle parait étonnante mais finalement, elle devient crédible et vraiment touchante. Certaines pages sont très dures , notamment à la fin du livre. Je pense continuer de lire les livres publiés par cette auteur que j'apprécie beaucoup.
Après deux premiers romans traitant su sujet de la WW2, Ellie Midwood revient avec un 3ème qui explore une facette différente d'un même lieu : Auschwitz.
1947, Allemagne.
Les tribunaux voient passer bon nombre d'anciens soldats du Reich dans le cadre de la dénazification. Processus mis en place par les Alliés, il est destiné à éradiquer le nazisme dans les institutions et la vie publique. Le Dr Hoffman siégeant au tribunal doit entendre Héléna Dalher, femme juive emprisonnée à Auschwitz, mariée à l'officier SS Franz Dalher. Contre toute attente, elle soutient que son mari l'a sauvée. Dans la salle, certains s'indignent mais tous s'interrogent : l'amour peut-il réellement naître entre une victime et son bourreau ?
Ellie Midwood explore un angle pour le moins original dans ce récit, qu'elle a nourri de sérieuses et nombreuses recherches historiques. La véritable Héléna a bien existé, ce qui donne à ce texte une dimension encore plus profonde.
Nous suivons le jour du procès au rythme des souvenirs d'Héléna, de Franck et d'un détenu juif du Sonderkommando (affecté aux fours crématoires). Un huis-clos oppressant, étouffant parfois, tant la tension qui anime Héléna est palpable.
Justement, Ellie Midwood s'appuie sur la psychologie des personnages pour construire son roman. La tonalité globale du texte, pourtant intrigante, m'a mise mal à l'aise. La psychologie d'Héléna est scrutée, analysée, faisant d'elle un être instable et chétif, totalement dépendante de son mari. À la moitié du récit, je ne voyais pas où l'autrice voulait en venir. Jusqu'à ce que je comprenne que l'enjeu du livre était précisément là : amour véritable ou syndrome de Stockolm ?
J'ai trouvé quelques longueurs (contrairement aux deux premiers romans) mais cela ne remet pas en cause l'intérêt du roman, étudiant avec finesse les tourments, évolutions et résiliences des personnages.
Certaines scènes sont difficiles à supporter parce qu'horribles de réalité. Grande réussite de l'autrice à traiter l'innommable en jouant aussi bien avec les mots.
Pas de coup de coeur cette fois, mais une lecture enrichissante et émouvante.
J’ai lu les 2 derniers livres d’Ellie Midwood, aussi sur Auschwitz, j’ai donc très naturellement voulu lire celui-ci, un livre inspiré d’une histoire vraie.
Comment dire j’ai été dégoutée, choquée par l’histoire racontée ici.
Nous alternons dans le roman entre ces 2 périodes, pendant la guerre à Auschwitz et le temps du procès.
On note bien dès le début du procès que cette jeune femme est perturbée et clairement dépendante de son époux. Elle ne peut même pas sortir de chez elle sans qu’il ne l’accompagne.
Comment croire à une histoire d’amour entre un officier SS et une jeune déportée.
Que lui l’ai choisie c’est une chose mais qu’une jeune femme dans cette condition ait pu tomber amoureuse je n’y crois pas.
Il semble réellement amoureux d’elle, c’est indéniable.
Je suis hyper choquée de lire des chroniques où les chroniqueuses sont touchées de cet amour et trouve ça beau. Ce n’est pas beau, c’est tordu.
Cette jeune femme a clairement cédé aux avances de cet officier pour survivre, pour se nourrir et travailler au Kanada. Qu’elle ait fini par se croire amoureuse tient clairement du syndrome de Stockholm.
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