"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elle a dix-sept ans ; il en a trente-quatre. Elle est une enfant timide, pas très jolie, mais avec une intelligence précoce et une ardente sensibilité ; lui est un peintre déjà célèbre, assoiffé d'honneurs et entouré d'une cour d'élèves enthousiastes. C'est moins l'attrait physique qu'un arrangement famille qui unit, un jour de mai 1782, la discrète Charlotte Pécoul et l'impétueux Louis David. D'emblée, elle se pelotonne dans son ombre, essaie de le comprendre, l'admire avec une crainte quasi religieuse et se surprend à le juger. À travers le regard d'une épouse aimante, nous découvrons peu à peu la vraie nature de cet homme démesuré dans l'orgueil, la puissance créatrice et la naïveté politique. Emporté par les événements, le couple traverse les tempêtes de la monarchie, de la Révolution, de l'Empire, de la Restauration, des Cent-Jours... Quel que soit le régime, Louis David est sur la brèche. Il se compromet avec une ivresse qui tantôt indigne Charlotte et tantôt la terrorise. Plus raisonnable et plus intuitive que lui, elle voudrait le sauver des périls vers lesquels il court, la tête en feu. Mais n'est-ce pas justement cette imprudence qui le stimule dans son travail de peintre ? Sous la forme d'une confession écrite à la première personne par la femme de David, ce roman pose tragiquement le problème des rapports de l'artiste avec le pouvoir.
C'est la vie du peintre David qui nous est contée ici, à travers le récit de son épouse Charlotte. Celle-ci n'a pas eu le coup de foudre quand elle a rencontré David mais très vite, elle a vénéré son mari et l'a accompagné dans ses luttes les plus féroces. David s'est emballé rapidement d'abord pour Robespierre puis pour Napoléon, souvent à ses risques et périls, alors que Charlotte était elle, beaucoup plus conservatrice. Leurs divergences d'idées les a même amenés à se séparer quelques années mais ils n'ont pu vivre longtemps l'un sans l'autre. C'est un récit d'amour, coloré par les tableaux de David qu'on aucun mal à percevoir, et avec pour contexte une période de l'Histoire passionnante : Révolution, Empire puis Restauration. le tout est admirablement traité, montre les idéaux et les faiblesses de chaque gouvernement. Si les Eygletière, roman que j'avais adoré dans les années 80, ne me semble plus au goût du jour (je l'ai relu récemment), celui-ci peut traverser le temps sans problème.
C'est la vie du peintre David qui nous est contée ici, à travers le récit de son épouse Charlotte. Celle-ci n'a pas eu le coup de foudre quand elle a rencontré David mais très vite, elle a vénéré son mari et l'a accompagné dans ses luttes les plus féroces. David s'est emballé rapidement d'abord pour Robespierre puis pour Napoléon, souvent à ses risques et périls, alors que Charlotte était elle, beaucoup plus conservatrice. Leurs divergences d'idées les a même amenés à se séparer quelques années mais ils n'ont pu vivre longtemps l'un sans l'autre. C'est un récit d'amour, coloré par les tableaux de David qu'on aucun mal à percevoir, et avec pour contexte une période de l'Histoire passionnante : Révolution, Empire puis Restauration. le tout est admirablement traité, montre les idéaux et les faiblesses de chaque gouvernement. Si les Eygletière, roman que j'avais adoré dans les années 80, ne me semble plus au goût du jour (je l'ai relu récemment), celui-ci peut traverser le temps sans problème.
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