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La deuxième personne

Couverture du livre « La deuxième personne » de Sayed Kashua aux éditions Editions De L'olivier
Résumé:

Qui suis-je ?L'Avocat, un homme de loi arabe, installé dans la partie juive de Jérusalem, découvre dans un livre acheté chez un bouquiniste - La Sonate à Kreutzer de Tolstoï - un billet d'amour écrit de la main de sa femme. Son destinataire ? Sans doute ce " Yonatan " dont le nom figure sur la... Voir plus

Qui suis-je ?L'Avocat, un homme de loi arabe, installé dans la partie juive de Jérusalem, découvre dans un livre acheté chez un bouquiniste - La Sonate à Kreutzer de Tolstoï - un billet d'amour écrit de la main de sa femme. Son destinataire ? Sans doute ce " Yonatan " dont le nom figure sur la page de garde... Cette découverte fait naître en lui une jalousie impossible à maîtriser et le pousse à négliger son cabinet prospère pour retrouver celui qu'il soupçonne être l'amant de sa femme. Parallèlement à son enquête, on suit le parcours d'un jeune Arabe, Amir Lahav, assistant social, engagé pour s'occuper d'un jeune homme, paralysé, réduit à l'état végétatif à son domicile, qui s'appelle Yonatan. Un glissement d'identité s'opère peu à peu : Amir Lahav, l'Arabe, devient Yonatan Forschmidt, Juif ashkénaze, " bien sous tous rapports "... et photographe de talent.Le dénouement est dans la veine habituelle de Sayed Kashua : un ultime rebondissement complique l'intrigue. En effet, rassuré par la confession d'Amir qui reconnaît avoir connu Leïla lorsqu'ils travaillaient dans le même service social, l'Avocat découvre dans une exposition des photos de Yonatan-Amir un cliché qui met à bas le " happy end " escompté...Tout ce roman est bâti sur la course éperdue des deux principaux protagonistes en quête de leur vérité, de leur réelle identité, mais aussi de la nature de l'amour, de la vie conjugale, de l'amitié, des destins croisés par la main diabolique du hasard. Sur un mode policier, avec l'humour sardonique propre à Kashua, le récit noue et embrouille les fils de l'écheveau, brouille les personnages (" Qui est arabe, qui est juif ? ", comme sur les photos de Jonathan, puis d'Amir).

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