Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

La detresse du petit pierre qui ne sait pas lire

Couverture du livre « La detresse du petit pierre qui ne sait pas lire » de Chantal Delsol aux éditions Plon
  • Date de parution :
  • Editeur : Plon
  • EAN : 9782259211888
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les méthodes d'apprentissage privilégient toujours le compliqué sur le simple.
Dès les premières classes, les enfants sont contraints d'utiliser des méthodes pédantes et incompréhensibles. Ils doivent ânonner les théories littéraires les plus sophistiquées et faire de la linguistique avant même... Voir plus

Les méthodes d'apprentissage privilégient toujours le compliqué sur le simple.
Dès les premières classes, les enfants sont contraints d'utiliser des méthodes pédantes et incompréhensibles. Ils doivent ânonner les théories littéraires les plus sophistiquées et faire de la linguistique avant même d'étudier la grammaire. Les méthodes pédagogiques sont tellement nébuleuses et amphigouriques que personne n'y comprend rien, en général pas même l'instituteur, et pas davantage évidemment les malheureux parents qui tentent, comme il se doit, d'aider leur enfant affolé ou coulant à pic.
Et l'avantage de ces méthodes, c'est que les parents les plus cultivés se cassent aussi le nez dessus. L'école républicaine d'avant-guerre employait des méthodes unificatrices, réalisait l'égalité des conditions, prônait la laïcité, mais en même temps elle considérait l'enfant un être pas encore fini, sous l'autorité d'une tutelle. Dans les années soixante, l'enfant est considéré, non plus comme un être en devenir et attendant pour se structurer des modèles adultes, mais comme un citoyen à part entière, déjà doté de toutes les capacités et attributs nécessaires.
L'enfant est autonome de nature et il s'agit seulement de le laisser s'épanouir. Dès lors, enseigner c'est opprimer, non plus "élever". Les enfants sont nantis des mêmes droits que les adultes.

Donner votre avis