"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a de nombreux livres - du bon et du détestable - sur la guerre d'Indochine. Mais peu - pour ne pas dire aucun - sur la fin de l'Indochine française en 1945. Le 9 mars 1945, les Japonais attaquaient nos garnisons. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie. À partir de là, plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est cette descente aux enfers que détaille cet ouvrage. En démontrant que l'Indochine française n'est morte ni à Dien Bien Phu ni à Genève. Elle a cessé d'exister le 9 mars 1945. Avec la légende noire gaulliste qui s'est imposée en compagnonnage, comme ce fut souvent le cas, avec une désinformation communiste tous azimuts. Cette désinformation gaullo-communiste est ici démontée à partir de trois sujets : le bilan de la colonisation française à travers celui des années Decoux ; la IIe Guerre mondiale dans le secteur déterminé de la Guerre du Pacifique ; les prodromes d'une décolonisation manquée.
Paul Rignac, juriste de formation, a découvert l'ancienne Indochine par l'action humanitaire. Ses rencontres avec les « Indochinois », comme avec de nombreux anciens combattants et anciens coloniaux français, nourrissent un travail de recherche et d'analyse historique qui bat en brèche les dogmes de l'historiquement correct et de la désinformation.
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