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J'adore la plume de Jess Swan et le texte est bien tissé, facile à lire.
On n'est pas encombré avec des détails futiles comme l'on peut retrouver dans certains romans. L'histoire m'a embarquée dès les premières pages : on traverse plein d'émotions dès le début avec l'amour d'une mère, la tristesse d'un parent disparu et aussi la gêne et souffrance de pas être comme tout le monde, de pas faire partie intégrante de la société suite à une différence.
Le personnage principal Violet Sorrow est touchante... c'est une fille qui malgré le fait qu'elle souffre de ce racisme voit le bien dans les autres et même si c'est un peu naïf, cela a ses charmes. L'histoire est bien ciselée, elle nous fait passer des émotions de pitié, colère, gêne, amour et nous fait voyager à travers le livre en toute légèreté. J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a touchée, il y des personnages attachants et d'autres que j'aurais aimé plus découvrir comme le cousin Andrew et le vicomte Edward Norrington...
Cela me fait penser que les noms choisis sont vraiment parfaits pour l'époque et l'Angleterre. Et alors? Cette histoire a-t-elle conquise ma soif de lire ce livre? Oui et non... la fin de ce livre est surprenante et inattendue et c'est seulement aux dernières pages que l'on comprend pourquoi le titre de "la dame aux papillons".la fin m'a choquée et que le genre du livre change de tout au tout à la fin... on pense que ce livre va tourner en une jolie romance ou à un thriller mais là c'est du surnaturel! A la fin du livre je savais pas trop comment me sentir : sur ma fin, frustrée ou satisfaite de ma curiosité...
J'ai apprécié l'épilogue à la fin du livre qui aboutit un peu plus l'histoire, elle répond à certaines de nos questions et laisse également des ouvertures pour une éventuelle suite.Ce roman nous entraîne dans les aventures de la belle métisse Violet dans un contexte raciste des années 1815 et cette histoire intrigante prend une tournure inattendue pour ma part et la fin explosive et étrange m'a surprise...
Je n'ai pas détesté mais cela n'a pas été un coup de coeur non plus. Est ce que je lirais le livre si je savais la drôle de tournure que va prendre l'histoire? Oui!! J'aime les personnages, j'aime l'écriture de cette auteur et même si la fin n'est pas ce que je préfère ce livre est très bon, divertissant et mérite d'être découvert... cette fin est comme le fascisme et rien n'est jamais blanc ou noir c'est les nuances entre deux qui fond toute la beauté et le charme dans la vie!!!
Violet, jeune fille métisse née d'une créole et d'un anglais vit avec sa mère à Port-Royal (siège du gouvernement britannique en Jamaïque avant une catastrophe naturelle qui déporta la capitale vers la ville actuelle de Kingston).
Depuis la mort de son père, la vie n'est plus très rose et elles sont contraintes de demander de l'aide à son oncle William Sorrow en Angleterre. Malgré le rejet dont elles avaient fait l'objet suite à la mésalliance de son père avec une créole, il y a 20 ans, Violet va donc pouvoir réaliser son rêve de visiter ce pays lointain.
Sa joie est hélas contrebalancée par la tristesse de devoir partir seule rencontrer cette famille étrangère qu'elle ne connaît pas mais qui semble lui offrir une opportunité.
Les apparences sont parfois trompeuses et le bonheur peut vite de transformer en désespoir lorsque tout semble se liguer contre vous.
Car ce séjour ne va pas se passer comme elle l'a si souvent rêvé et sa désillusion n'aura de cesse de grandir de découverte en découverte.
Violet est une jeune femme métisse de la Jamaïque, le métissage en lui-même pourrait déjà vous donner un aperçu de son caractère et de son tempérament : enjouée, chaleureuse, honnête au point d'en être naïve, elle et sa mère sont très complices. Avec ce départ en Angleterre, seule, c'est une nouvelle vie qui commence et son appréhension est compréhensible. Mais pour sa mère, pour le souvenir de son père elle fait bonne figure bon cœur lors de son départ.
Pour la petite fille des îles qu'elle est, le climat anglais, les manoirs gris, les réactions racistes des britanniques ne sont que de nouveaux camouflets pour dénigrer ses racines dont elle est fière. Même la domesticité est irrespectueuse envers cette métisse.
Nous avons ainsi en quelques pages un excellent climat social de l'époque où se situe l'action. Le respect des convenances, le rejet des métissages, les femmes sous le joug des hommes, tout cela nous amène à comprendre un peu plus les réactions de Violet et de son entourage. Pour l'époque elle n'est pas une anglaise pure souche mais une indigène. De même pour le peuple de sa mère n'est-elle qu'une étrangère. Comme elle le dira elle-même fort justement :" suis-je donc condamnée à n'être qu'une étrangère partout où je me rendrai?".
L'accueil mitigé de sa nouvelle famille en est un bel exemple. Entre l'oncle qui souffle le chaud et le froid, le cousin alcoolique et détestable ou les domestiques qui la toisent de haut, la pauvre Violet a bien du courage. Heureusement sa cousine Constance l'accueille à cœur et bras ouverts, elle semble pleine d'entrain et de joie à sa rencontre et cela met du baume au cœur de Violet. Enfin semble-t-il quelqu'un qui, comme elle, laisse parler son cœur plutôt que les convenances.
Pourtant petit à petit sans que rien ne semble prévenir le lecteur un peu inattentif, l'atmosphère s'alourdit.
Ce ne sont que de discrètes allusions, des conversations à voix basses entendues dans un demi-sommeil, ou carrément des menaces non voilées mais tous ces éléments mis bout à bout emplissent l'ambiance de doute et de soupçons.
Cette vie que Violet entrevoyait enfin plus douce, cachée derrière ses œillères de jeune fille innocente et naïve, va s'avérer fallacieuse.
Que cachent ces apparences?
Toute cette joie, cette complicité, sont elles trompeuses?
Qui est réellement sa cousine?
Son cousin la déteste t il vraiment ou veut il la protéger? Et de quoi ?
Car les personnages sont décrits de telle manière que leur duplicité ne nous apparaît pas au premier abord. Tout comme Violet vous vous laisserez embobiner. Tout comme Violet, vous ne verrez rien venir.
L'écriture de l'auteur est fluide et entraînante. Ce qui fait que jusqu'au moment crucial vous allez oublier que le synopsis parlait d'un roman fantastique. Vous vous sentez plutôt dans un roman historique, éventuellement une petite romance vous semble t elle apparaître.
Sa plume est telle que nous ne nous rendons pas compte d'abord que le décor se plante petit à petit. Nous suivons Violet, nous avons même parfois envie de la secouer pour sa naïveté. Naïveté cependant touchante car innocente. Violet est après tout une jeune fille de son époque. Enfant de l'amour elle se base sur son cœur et non sa raison pour ses décisions. Et nous verrons que c'est ce qui la perdra. Car lorsque les secrets se dévoilent, les ombres se délitent, cela nous laissent présager un dénouement pour le moins macabre ou néfaste à notre héroïne . L'espoir cependant reste en retrait quelque part. À tort ou à raison nous le saurons bien assez tôt.
Cette histoire est un quasi huis-clos car seul le premier chapitre se passe à Port Royal puis une fois Violet arrivée au manoir Sorrow nous ne le quitterons plus. De plus, nous resterons en comité restreint puisque les seuls personnages que nous côtoierons vraiment sont l'oncle William, le cousin Andrew, la cousine Constance et Violet. Quelques domestiques viendront renforcer l'ambiance de racisme de l'époque en la situant dans toutes les es de la société.
Petit à petit vous sentez monter alors la pression, le doute et la peur s'insinue en vous. Lorsque le secret est révélé ce sont, avec les yeux agrandis d'horreur, que vous découvrez la méchanceté des hommes et leur avidité.
Jusqu'au bout nous croyons à un espoir, jusqu'au bout l'auteure sait nous tenir en haleine. Et cette fin ...nous laisse sur notre faim. Nous en voulons plus même si le plus ici serait synonyme de cauchemars, d'horreur et de cruauté.
Une fois le livre refermé, vous reverrez alors sa couverture, magnifique dans sa simplicité. Elle vous interpellera alors vraiment par son accord si parfait avec le roman. La dame aux papillons n'a pas usurpé son nom.
En conclusion je ne m'attendais pas à un roman aussi tendu au vu de son résumé même si le côté occulte est présent du fait des origines de Violet. Ici la noirceur vous frôle et vous attire vers elle tout comme elle attire et emporte notre héroïne. Il ne faut jamais se fier aux apparences et surtout, surtout écouter sa raison.
Je garderai de ce livre un sentiment de malaise sur ce final. Et pourtant je ne regrette en rien ma lecture car elle a su m'attirer et me faire ressentir son atmosphère et sa lourdeur comme peu.
La couverture m'a intriguée dès le premier coup d'oeil.
Cette tête de profil avec des papillons autour m'a fait me poser beaucoup de questions.
Pour ma part, cette lecture a juste été très agréable mais surtout addictive avec un rebondissement dont on ne s'attend pas.
Comme j'aime bien les romans historiques, je me suis dis "chouette" une histoire sur les colonies avec un brin de romance. Et bien que nenni, certes il y a un peu d'historique mais surtout on se retrouve dans avec du surnaturel.
Pour ce qui est des personnages, ils sont tous très bien recherchés et très bien travaillés, chacun avec un caractère bien différent.
Violet est une jeune fille très naïve mais aussi très heureuse de découvrir l'Angleterre, alors qu'elle n'arrive pas à trouver sa place (être métisse à l'époque ne devait pas être de tout repos car on se faisait surement rejeter par les deux peuples).
Malheureusement pour elle, Violet, est vraiment trop gentille. Ce qui va vraiment la conduire dans les méandres de la pure méchanceté humaine.
Le personnage de Cassandra est vraiment le plus intriguant car on la découvre avec plusieurs caractères.
Cette dernière nous apparaît avec deux visages bien distincts.
Elle nous paraît très frêle et fragile et de temps en temps on la découvre manipulatrice.
Ensuite le personnage d'Andrew est vraiment celui qui est le plus exécrable.
Homme alcoolique qui montre bien son aversion envers sa cousine qui essaie de faire des efforts afin de l'approcher et de la connaître. Mais une révélation sur lui sera des plus surprenantes.
La fin de ce roman m'a vraiment "scotchée".
Je voyais que l'auteur nous laissait quelques petits indices mais je ne m'attendais pas du tout à ça.
Et pour une fois, on peut dire que ce roman ne se termine pas sur une touche positive pour certains protagonistes.
Intriguée par la superbe couverture je n'ai pas résisté à la tentation et l'ai ouvert de suite. Bien m'en a pris car je n'ai pas pu le lâcher et me voici pour vous raconter mon ressenti sans vous en dire trop.
Violet est la fille d'une "indigène" et d'un anglais, ce qui en 1815 fait d'elle une personne qui n'est la bienvenue ni à Port Royal ni en Angleterre, où la famille de son père l'a renié.
Après la mort de son père elle se retrouve avec sa mère ruinées et elle se retrouve à devoir épouser un gouverneur ou finir à la rue. Sa mère en désespoir de cause tente un rapprochement avec la famille de son défunt mari qui accepte d'accueillir Violet ,et uniquement elle, en Angleterre.
Violet se retrouve donc déracinée loin de sa mère dans une famille qui ne voulait pas d'elle. Mais contre toute attente son oncle et sa cousine se montrent accueillants et le huis clos commence. On devine avant Violet les faux semblants et les dangers auxquels elle est exposée mais je dois dire que la fin m'a surprise. Je ne peux vous en dire plus pour ne pas gâcher votre surprise mais sachez que l'univers est très original et le titre bien choisi ;)
En bref, ce titre n'est pas passez loin du coup de cœur et je pense lire rapidement d'autre titres de cette auteur. C'est un vrai page turner avec une atmosphère gothique et une mythologie surprenante. Vraiment une bonne surprise.
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