80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Voici plus de 120 ans que le psychiatre Kraft-Ebing, moraliste bourgeois, enferma Leopold Sacher-Masoch dans la prison de la perversion, comme Sade le fut à la Bastille un siècle plus tôt...
N'est-il pas temps de l'en libérer ? De construire notre propre avis à partir des clés du discernement, en découvrant une oeuvre riche et foisonnante cachée par un paravent de fourrure...
La Czarine noire et huit autres contes nous ouvrent des horizons fulgurants d'amour et mort, de guerre et paix, de sang et larmes, d'ordre et de désordre, où Eros et Thanatos cristallisent les sels de la vie...
Chantre des amours cruels, Sacher-Masoch nous entraine dans des paysages européens de steppes slaves en castels germaniques, de ruelles florentines en coulisses shakespeariennes... Venez donc y frémir !
Cruel et violent, certes, mais pas plus que nos nouvelles du monde, Sacher-Masoch a ce charme indéfinissable et désuet de ne jamais être vulgaire ; suivons-le sans crainte dans ce tumulte des fracas du coeur !
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80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année