"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les années qui ont précédé Octobre 70 ont été marquées par une grande ferveur, un élan aussi puissant que les idéaux qui la nourrissaient. Cette époque, Anne Legaré, comme beaucoup d'étudiants, l'a vécue avec le sentiment de faire l'Histoire. Et quelle histoire ! Mai 68, la libération nationale, sexuelle, les Black Panthers, la décolonisation, l'explosion des forces sociales propulsée par les idéologies de la rébellion - du communisme au léninisme -, le féminisme. Des lendemains qui chantaient la fin du fascisme, des guerres, des conquêtes, de l'oppression... La jeunesse allait enfin s'emparer du monde, conquérir ses rêves et faire coïncider imaginaire et réalité !
Cinquante ans plus tard, l'auteure de cet essai chevauchant analyse politique et souvenirs personnels cherche à élucider trois questions. La première met en lumière l'influence d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre - deux philosophes en opposition - sur la formation d'une gauche dans l'héritage de la Révolution tranquille. La deuxième traite de la violence d'État, ce qui la conduit à revisiter la Loi sur les mesures de guerre en relation avec le pouvoir du gouvernement. La dernière se penche sur l'inscription du double objectif d'indépendance et de socialisme dans un contexte international. Le tout offre une vision tant lucide qu'originale de l'histoire de la gauche québécoise des années 1960-1970.
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