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On connaît davantage La Condamine pour sa participation à l'expédition astronomique menée au Pérou à l'instigation de l'Académie royale des sciences (1735-1745), que pour ses deux autres grands voyages, l'un au Levant en 1731-1732, l'autre en Italie en 1755-1756, dont il a rédigé un compte rendu que nous offre avec cette publication Yasmine Marcil, Maître de conférences à l'Université de Paris III.
La Condamine a une trentaine d'années lorsqu'il s'embarque, en juin 1731,sur l'escadre commandée par René Duguay-Trouin. Il met alors à profit toutes les escales jusqu'à Alexandrie pour faire des observations, des visites et des promenades dont il rend compte sous forme de notes quotidiennes et de synthèses. Il se rend ensuite à Jérusalem ; puis embarque pour Chypre et atteint Smyrne le 6 octobre 1731, date à laquelle s'arrête le manuscrit de ce voyage, resté jusqu'ici inédit.
De ce périple quasi initiatique à son circuit en Italie, La Condamine a conservé le goût de l'aventure, une curiosité et un sens critique aiguisé ainsi qu'un fort intérêt pour la mesure. Le voyage de celui qui est à la fois un savant renommé et un homme mondain reçu à Florence (chez le prince Corsini), Livourne (chez Filippo Venuti), et Rome (par l'ambassadeur de France, le comte de Stainville), ainsi que par nombre de médecins, hommes de lettres et savants tels que Leonardo Ximenes et Ruggiero Boscovich, obéit aux étapes classiques du Grand Tour
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