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Cet ouvrage décrypte les méfaits de l'industrie de la conservation sur les peuples autochtones en Asie du Sud et du Sud-Est. Un modèle de protection de la nature est mis en place par des organisations transnationales écologiques, soucieuses de préserver la planète du réchauffement climatique mais pour qui les populations locales n'ont guère le droit à la parole.
Les peuples autochtones et les paysans de la forêt ont pourtant leurs propres manières de gérer la conservation des territoires qu'ils habitent et ils méritent d'être entendus. La marchandisation de la nature s'accélère depuis le protocole de Kyoto instauré en 2004, fruit du néolibéralisme. Cela distord l'entreprise de conservation désormais cooptée par des agences censées réguler le coût de la nature à protéger. Les gagnants sont les entreprises pollueuses qui se parent d'un titre de noblesse et prétendent se soucier de la protection des écosystèmes en achetant des crédits carbone au Cambodge, au Vietnam, au Laos, en Malaisie et en Inde.
Ce livre offre un intérêt particulier à celles et ceux désireux de connaître les travers d'un modèle de conservation s'effectuant au détriment des peuples autochtones et, partant, voué à être sérieusement remanié.
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