"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Et donc, imagine, tu es Poséidon, dieu des mers ».
On avait déjà pu entrevoir l'intérêt qu'Anders Nilsen portait aux grands mythes dans certaines de ses oeuvres passées; dans La Colère de Poséidon, il s'intéresse tout particulièrement à l'Ancien Testament et à la mythologie grecque.
Nilsen offre ici des versions réinterprétées, actualisées et passablement chamboulées des histoires d'Ulysse, Prométhée, Noa, Isaac et Lucifer (parmi d'autres), mais en témoin attentif de son époque, c'est bien du monde d'aujourd'hui qu'il nous parle et de ses nombreux maux. La sobriété des images, qui évoquent le théâtre d'ombre, vient renforcer le côté « pince sans rire » du texte, et donne le ton d'un livre bien plus drôle et malicieux qu'il n'y pourrait paraître - et ces histoires, pleine d'humour, de mordant et de dérision, font se marier comme si de rien questionnement métaphysique et situations absurdes.
Après Des chiens, de l'eau (Actes Sud), Big Questions (L'Association), et Fin (Atrabile), La Colère de Poseidon vient confirmer, s'il le fallait, toute l'ampleur du talent versatile et surprenant d'un des auteurs américains les plus passionnants à suivre aujourd'hui.
Précisons encore que quinze pages supplémentaires viennent augmentées la version française par rapport à la version originale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !