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La Chine à Versailles ; art et diplomatie au XVIIIe siècle

Couverture du livre « La Chine à Versailles ; art et diplomatie au XVIIIe siècle » de Marie De Rochebrune aux éditions Somogy
  • Date de parution :
  • Editeur : Somogy
  • EAN : 9782757208137
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Exposition présentée au chateau de Versailles, du 26 mai au 26 octobre 2014 L'exposition réunira près de 150 oeuvres (peintures, estampes, ouvrages chinois des collections royales françaises, lettres et livres des pères jésuites présents en Chine aux xviie et xviiie siècles, porcelaines de Chine... Voir plus

Exposition présentée au chateau de Versailles, du 26 mai au 26 octobre 2014 L'exposition réunira près de 150 oeuvres (peintures, estampes, ouvrages chinois des collections royales françaises, lettres et livres des pères jésuites présents en Chine aux xviie et xviiie siècles, porcelaines de Chine montées, meubles boîtes en laque d'Extrême-Orient, tapisseries de Beauvais et porcelaines de Sèvres à décor chinois des collections royales .) provenant de plusieurs grandes institutions françaises et étrangères ainsi que de collections particulières.
Elle montrera que les liens diplomatiques, politiques intellectuels et artistiques qui se sont tissés entre la France et la Chine, à l'initiative de Louis XIV dans les années 1680, ont suscité un véritable âge d'or des relations diplomatiques entre les deux pays jusqu'à la Révolution française, par les jésuites français, grâce à leurs connaissances mathématiques et astronomiques, entretenant une correspondance active avec les milieux politiques et intellectuels français.
Elle présentera aussi l'intérêt de la famille royale et de la cour de France pour les productions artistiques de la Chine (porcelaines, étoffes, papiers peints, laques, .). Ce goût, apparu dans la première moitié du siècle dans les collections de Richelieu et de Mazarin à Paris, se développa à Versailles, dès le début du règne personnel de Louis XIV. Cette attirance pour la Chine et l'art chinois se manifesta aussi à travers ce que l'on appelé la chinoiserie, courant qui comprend plusieurs facettes : influence de l'art chinois sur l'art français, adaptation de matériaux extrême-orientaux au goût français, ou encore création d'une Chine imaginaire et pacifique grâce à des ornemanistes ou des artistes français de grand talent comme François Boucher. Ce phénomène trouva un véritable écho à Versailles : avec le Trianon de porcelaine construit à la chinoise en 1670 pour la maîtresse de Louis XIV, madame de Montespan ; le cabinet des Chinois de la reine Marie Leczinska, l'acquisition de porcelaines de Chine montées pour le cabinet de la Méridienne aménagé en 1781 pour la reine Marie-Antoinette, ou le jeu de bague chinois construit pour la reine au Petit Trianon.

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