80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Lorsque Julien Prieu, sanglé dans son uniforme tout neuf de lieutenant, prit pied sur la terre d'Afrique à proximité d'un modeste village de pêcheurs appelé à devenir un jour Casablanca, il ne pouvait se douter qu'il faisait un voyage sans retour. Comme beaucoup d'autres à son âge, il n'échappera pas au sortilège africain avec sa démesure, son âpreté, sa soif, son feu ardent de midi, la douceur de velours de ses nuits profondes, ses femmes à la peau rustique et aux parfums fauves. Le Sous marocain qu'il est venu pacifier va l'intégrer jusqu'à en faire un « Chleuh », surnom qui, bien qu'un rien péjoratif dans la bouche des autres officiers, n'avait rien d'extravagant. Passé aux « Affaires Indigènes » il concentre entre ses mains les pouvoirs militaires, civils, et judiciaires. Corseté de superbe, il s'affiche bientôt en souverain législateur et bâtisseur. Son chemin croise celui d'Isa, une jeune Berbère aux dix-huit ans vibrants et farouches. Un soir de flânerie romantique dans un jardin à l'heure du couchant où le feu du ciel se meurt en douceur caressante, l'officier dispensateur de toutes grâces, fait don à la jeune fille éperdue de bonheur, d'une vaporeuse mousse d'étoiles à fleur de la ligne d'horizon : la « Chevelure de Bérénice ». Pour lui, il ne s'agit là que d'un jeu galant ; elle, comblée, y voit un aveu et une inespérée promesse. Ce bouquet empoisonné va sceller leur destin
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année