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La chasse aux sorcières : erreur judiciaire et complot misogyne

Couverture du livre « La chasse aux sorcières : erreur judiciaire et complot misogyne » de Brigitte Rochelandet aux éditions Cetre
  • Date de parution :
  • Editeur : Cetre
  • EAN : 9782878233056
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 176
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Les sorcières sont de retour ! Mais de qui ou de quoi parle-t-on ? Le terme sorcière reprend une construction mentale née à la fin du Moyen Âge, développée à l'époque Moderne et utilisée aujourd'hui à des fins militantes et mercantiles. La sorcière contemporaine est une femme forte, rebelle et... Voir plus

Les sorcières sont de retour ! Mais de qui ou de quoi parle-t-on ? Le terme sorcière reprend une construction mentale née à la fin du Moyen Âge, développée à l'époque Moderne et utilisée aujourd'hui à des fins militantes et mercantiles. La sorcière contemporaine est une femme forte, rebelle et libérée du joug masculin. Consciente de cette symbolique contemporaine, cette étude ne peut l'ignorer, mais elle est essentiellement consacrée au terrible phénomène de la répression de la sorcellerie vulgarisée sous l'appellation de chasse aux sorcières, en raison de la surféminisation des procès. Dans cette étude consacrée aux procès menés de 1434 à 1664 en Franche-Comté (comprenant le comté de Bourgogne et la ville impériale de Besançon, tous deux catholiques, et la principauté luthérienne de Montbéliard), l'autrice éclaire les faits à la lueur des persécutions menées dans les États voisins et démontre que la province appartient à l'Europe des bûchers. Elle pose la question de la complexité des persécutions, absentes dans certains pays et en surnombre dans d'autres. Elle tente de percer la personnalité d'environ sept cents accusées afin de dresser un véritable portrait de la sorcière et établit une différence entre l'accusée dénoncée par les villageois de celle décrite par les démonologues. Elle n'oublie pas que des hommes furent également jugés et cherche à en dresser les portraits. En assimilant les procès de sorcellerie à une erreur judiciaire et à un complot misogyne, elle propose une nouvelle vérité sur ce phénomène complexe.

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