80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le coeur historique des bâtiments de la Sorbonne est une magnifique chapelle baroque vide, inutile, contournée par le grouillement des étudiants et des professeurs depuis la Séparation des Églises et de l'État.
La chapelle est interdite d'accès faute d'entretien adéquat. Le cardinal de Richelieu, en son tombeau de marbre, contemple un tabernacle vide, et s'ennuie peut-être dans la solitude. Son chapeau cardinalice flotte encore suspendu au-dessus de son gisant. En façade, une statue, anonyme et mal en point, de saint Thomas d'Aquin manchot observe les déambulations des passants sur la place de la Sorbonne.
Tel est le point de départ de cet essai autobiographique, qui conduit l'auteur du Languedoc jusqu'au Quartier Latin et aux espaces d'Amérique du Nord, et qui se présente, au fil des réflexions, comme une analyse de la situation de l'histoire religieuse dans l'Université contemporaine. Comment écrire l'histoire religieuse aujourd'hui dans une société française marquée à la fois par une sécularisation profonde, l'impératif de laïcité qui commande la recherche académique, la persistance du religieux, et le retour, heureux ou malheureux, des « identités » ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année