Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Comment saisir la vérité d'un être? Jacob Flanders n'est-il pas à la fois cet enfant innocent qui joue sur une plage de Cornouailles, le brillant étudiant de Cambridge, le jeune homme séduisant, entouré d'amis et pourtant seul? Il est aussi un être condamné et qui l'ignore. En souvenir de son frère mort trop jeune, Virgnia Woolf compose ce roman en forme de kaléidoscope mêlant images, impressions et fragments de dialogues. Publié en 1922, La Chambre de Jacob inaugure la série des romans qui feront de Virginia Woolf la romancière anglaise la plus célèbre du XX? siècle. «J'ai trouvé comment commencer (à 40 ans) à dire quelque chose en parlant de ma propre voix», écrit-elle dans son Journal. Ce roman expérimental et poétique, empreint d'un lyrisme toujours contenu, portrait de l'Angleterre à la veille de la Grande Guerre, est une ode à l'insouciance perdue.
Bonjour , années 1920, Virginia Woolf nous présente de multiples personnages dans leur quotidien . Ici Jacob en est le fil conducteur . On découvre Jacob de son enfance à sa vie d'universitaire, il croise les chemins de personnes sur lesquelles l'autrice s'arrête un bref instant , nous décrivant une pensée , un geste , un regard , une discussion entre des tierces personnes ; une femme ouvre sa fenêtre , Jacob passe alors devant cette fenêtre ,son nom est livré soudainement sans qu'elle n'ait jamais de lien avec l'histoire qui nous intéresse ...Nous entrons dans l'intimité de cette personne comme dans celles de nombreuses autres ...Jacob se rend dans une soirée , il discute avec ses amis mais ce qui reste le plus marquant , reste la description que Virginia Woolf fait du décor et des individus qui se déplacent dans le champ de vision de notre protagoniste même si celui-ci n'y prête pas davantage attention .
Des fils se tissent et se défont . C'est comme si nous avions une vue d'ensemble de la routine de personnes sans lien parfois les unes avec les autres , mais elles se trouvent au même moment au même endroit que Jacob ., Imaginez que nous nous baladions en ville , ainsi que le fait le personnage principal, et autour de nous vit une véritable fourmilière à laquelle nous ne prêtons pas nécessairement attention mais l'autrice , Si et en se servant Jacob , elle nous guide au milieu de la vie de gens qui pour un temps , si bref soit-il , se retrouveront sur le chemin du jeune homme et nous fait partager des petits bouts de leur quotidien , de leur intimité ...C'est étourdissant , envoûtant , on avance pas à pas , on court parfois , on est triste , on sourit ...Mais rien de précis ne se dessine , un peu comme ce monde qui tourne autour de nous sans qu'on ait toujours le temps de se pencher dessus , préoccupés d'abord par notre propre existence ...Belle journée . Merci de m'avoir lue
Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour cet envoi.
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas réussi à terminé ce livre. J'avais pourtant tellement envie d'enfin découvrir la plume de Virginia Woolf ! Ai-je choisi de commencer avec le mauvais titre ? Ou bien n'ai-je pas lu ce livre au bon moment ?
Dès les premières lignes de la chambre de Jacob, j'ai senti que cette lecture serait laborieuse, qu'il me faudrait être concentrée. J'ai relu chaque paragraphe plusieurs fois pour assimiler les informations, mais malgré cela, j'ai souvent perdu le fil. Je n'ai trouvé aucune fluidité dans le style de l'auteure : elle passe d'un évènement à un autre, d'un personnage à un autre, sans aucune transition. Est-ce une question de traduction ? le langage littéraire et parfois soutenu ne m'a pas aidée à comprendre le sens de certaines phrases. Il me manque irrémédiablement du vocabulaire et de la pratique en lecture classique pour que ce roman soit à ma portée et que je puisse l'apprécier à sa juste valeur.
Je ne vais pas m'étendre sur cette lecture plus que difficile pour moi. Non sans avoir pourtant mis du mien et persévéré, je me suis rendue à l'évidence et je me suis arrêtée au premier tiers. Malgré cela, je pense que je retenterai avec un autre titre de Virginia Woolf pour ne pas rester sur un échec. Si vous avez des suggestions, je suis preneuse. Et si vous avez aimé ce livre, n'hésitez pas à me dire pourquoi, cela me donnera peut-être une autre vision de ce roman.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/08/27/la-chambre-de-jacob-virginia-woolf/
Je tiens à remercier les éditions Archipoche (et en particulier, Mylène Pagnat) pour l’envoi de ce service-presse.
J’aime connaître « mes classiques » et n’hésite d’ailleurs pas à parfois m’y plonger. N’ayant jamais ouvert un livre de cette auteure, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais. Même si Virginia Woolf est considérée comme l’une des auteures majeures de la fin du XIXème – début XXème siècle, je n’ai pas apprécié son livre. Je m’explique...
Tout d’abord, Virginia Woolf a un style d’écriture tout à fait particulier. Les phrases sont longues, voire très longues. J’avais l’impression qu’une fois une phrase terminée, j’en avais déjà oublié son début. Cela ne permet vraiment pas une lecture aisée. Lisant souvent dans les transports en commun, je n’ai pas toujours pu et su me concentrer pour me laisser envahir par le récit. C’est le genre de livre à découvrir dans un endroit feutré, à l’abri du monde extérieur. De plus, j’ai trouvé que l’écriture était trop mélancolique et trop suggérée à mon goût.
D’habitude, j’aime les auteurs qui prennent leur temps pour planter le décor et qui n’hésitent à miser sur des descriptions amples quant à leurs personnages ou à l’environnement (afin que le lecteur ait l’impression d’être lui-même au milieu du récit). Ici, le problème est que la vie du héros principal, Jacob, n’est que fragmentaire s’éparpillant sur des personnages qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus ou sur des lieux qui ombragent le personnage de Jacob. Après la lecture de ce livre, je ne parviens même pas à savoir résumer de ce qu’a été vraiment la vie de Jacob, comme a dû l’imaginer Virginia Woolf. Cette dernière nous en offre que des parcelles de vie, parfois très brèves et pas forcément de manière harmonieuse.
Malgré que j'ai peu apprécié ce livre (peut-être pas à juste titre), je ne ferai pas un trait sur les autres bouquins écrits par cette auteure. Je ne pense pas qu’il faut cantonner un artiste qu’à l’une de ses œuvres car cela serait trop réducteur. Toutefois, j’attendrai quand même un petit moment avant de réessayer. La période estivale n’est peut-être pas la plus propice pour m’y plonger car il est vrai que j’y apprécie des styles plus légers et moins sévères que ce titre « La chambre de Jacob » n’avait à offrir.
Par contre, mention spéciale pour la préface de ce livre par Joseph Vebret (auteur français qui dirige le « Salon littéraire », magazine en ligne consacré aux livres, j’avoue que je ne connaissais pas ce site mais certains articles m’ont déjà plu] qui offre un éclairage sur la vie et sur le parcours littéraire de Virginia Woolf. En seulement quelques pages, il a su me faire découvrir cette auteure d’une très belle façon.
http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/07/je-tiens-remercierles-editions.html
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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