80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Jusqu'ici tout allait bien pour moi ; j'étais comme vous, ponctuel, discipliné, accommodant ; les désastres de la planète, le sacrifice du tiers-monde, ça m'embêtait bien un peu mais bon, ça a toujours été comme ça.
Le monde marche depuis longtemps sur la tête mais tant que ce n'était pas sur la mienne. Les grands dirigeants se goinfrent de plus en plus mais je ne pensais pas qu'un jour ça aurait quelque chose à voir avec moi. Golden parachutes, stock-options, bonus, golden hello. ouais, bon, on a bien fini par s'y faire, on peut blaguer avec ça. Et puis vlan ! Compression de personnel ! Putain ! la crise m'a surpris en pantoufles en train de regarder la télé ! Me voilà licencié ! Jeté à la porte comme un Kleenex ! D'un seul coup je suis de ceux qui paieront les violons du bal sans jamais avoir été invité à la fête ! Et ça va durer combien de temps cette plaisanterie ? » Ecrit en 2009, ce roman nous projette quelques années plus tard, en 2012.
La crise économique continue ses ravages - licenciements massifs, délocalisations, plans d'austérité. - et le peuple n'en finit pas de payer. Mais ils sont quelques-uns, hommes et femmes, à ne plus vouloir jouer à ce jeu de dupes où les bénéfices sont privés et les pertes publiques. Rejetant toutes les institutions, ils construiront alors leur propre système avec ses entreprises, ses centres de soins, ses universités populaires, etc., tout un univers autogéré fondé sur la gratuité des échanges et l'autonomie de chacun.
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