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Rien ne prédestinait Blake Rivers à une existence hors du commun. Tout juste âgé de vingt ans, le jeune homme n'a jamais poursuivi qu'un seul objectif : survivre. Dans un pays où règnent la dictature, la délation et le mépris des pauvres, faire profil bas est le meilleur moyen de s'en sortir. Pourtant, Blake a du mal à se plier aux règles imposées par La Coalition...Sa vie bascule le jour où il découvre l'existence de La Brèche, une organisation secrète qui se tapit dans le ventre de la Capitale. Dès lors, toutes les certitudes de Blake vont être remises en cause.
Blake Rivers n’est pas « orphelin, ni magicien, ni même plus intelligent que la moyenne ». Mais Blake Rivers a une âme de Robin des bois. S’il subit les règles de la Coalition, ce n’est pas sans broncher. Lorsqu’il peut tendre la main à plus mal loti que lui, il le fait sans réfléchir. Ce qui aurait déjà pu à maintes reprises lui attirer de gros ennuis, car la Coalition est partout : dans les murs, dans les écrans, dans les conduits d’aération. Sous prétexte de sécurité, elle a réquisitionné les médias à la fois pour espionner et pour répandre sa bonne parole (si, si, c’est une fiction). Avoir 20 ans sous un gouvernement qui assassine la liberté d’expression peut donner des envies de révolte et lorsqu’il est repéré pour son audace par un groupuscule qui espère renverser le pouvoir en place, Blake n’hésite pas longtemps : il intègre la Brèche.
Commence alors l’éternelle lutte du bien contre le mal, des opprimés contre l’oppresseur. Et il me manque des choses ici et là.
Ici le fond, ailleurs la forme. Je ne doute pas des bons côtés du personnage, de sa dévotion envers sa famille, mais j’aurais aimé un peu d’originalité dans sa bravoure. Un écu à un mendiant, de la nourriture à un autre, vu et revu. Ça ne me suffit pas, non plus, de rencontrer les mystérieux agitateurs de la Brèche dans un hangar clandestin pour croire qu’ils sont capables de sauver le monde. Certaines situations trop vites établies manquent de consistance et ne m’ont pas donné envie de m’investir dans l’histoire. Mais ne soyons pas trop sévères non plus. Si ce roman n’a rien apporté à ce que je connais du genre, il véhicule des valeurs indiscutables et son réalisme est assez plaisant. Les personnages sont sympathiques, le récit imagé. Pour moi, c’est trop léger, mais il en faut pour tous les goûts.
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