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« Je suis venue ici chercher quelque chose ou quelqu'un, peut-être simplement des traces, celles d'une identité, de mon identité. » Le récit de vie d'une adoptée française née en Corée du Sud dans les années 1970.
Le 25 juillet 1975, à l'aéroport du Bourget, quelques dizaines d'enfants coréens débarquent d'un avion en provenance de Séoul. Ils sont ensuite répartis aux quatre coins de la France pour démarrer une nouvelle vie avec leur nouvelle famille. Parmi eux se trouve Choi Soo Ja, une petite fille de quinze mois abandonnée et trouvée devant un poste de police à Nonsan, petite ville du centre-ouest de la Corée, avant d'être transférée à Séoul pour une adoption à l'international.
Comme elle, ce sont des dizaines de milliers d'enfants coréens qui endosseront une nouvelle identité et qui grandiront dans un autre pays, avec un autre nom, une autre famille, une autre langue.
« Là-bas, sous le ciel clair » retrace le destin d'une de ces enfants et la relation qu'elle entretient avec son pays d'origine aux différents âges de sa vie.
Son premier retour à l'âge de seize ans amorcera un long processus d'acceptation puis de recherche et de tentative de reconstitution.
Ce témoignage revient sur une période de l'histoire coréenne durant laquelle près de deux cent mille enfants ont été abandonnés puis dispersés à travers le monde. Il interroge les conséquences psychiques et affectives du traumatisme de l'abandon et du déracinement et relate la quête d'identité et la lutte menée contre la reproduction inconsciente des schémas de vie. Le livre aborde la question de la transmission et de la résilience. L'histoire familiale transcendée peut de nouveau s'écrire et échapper au vide et à l'absence.
Soo Ja a quinze mois lorsqu’elle arrive en France pour être adoptée. Elle a seize ans lorsqu’elle retourne dans son pays de naissance pour un voyage touristique qui n’est pas encore une quête de ses origines. Le pays lui plaît. Voir autour d’elle des visages qui lui ressemblent lui fait du bien. Mais, malgré une tentative infructueuse d’en savoir plus sur sa naissance, son abandon et sa famille, les questionnements viendront plus tard. Adulte, Soo Ja retourne en Corée du sud avec un seul indice, un nom : Choi. Trop maigre pour retrouver une mère. Alors elle persiste, s’installe à Séoul, fréquente des adoptés comme elle, participe à un show télé. Partagée entre ses deux pays, elle multiplie les allers-retours, toujours à la recherche de ses origines, de son passé, d’elle-même.
Une histoire comme il en existe tant…Une enfant adoptée, déracinée. Choyée aussi. Le poids de l’absence, la douleur de ne rien savoir. L’impression si bien décrite de n’être ni Française en France, ni Coréenne en Corée. Soo Ja raconte aussi très bien le sentiment de culpabilité de ses parents quand ils se sont rendus compte des zones sombres de l’agence d’adoption, mais aussi leur impression d’avoir privé leur fille de ses racines, de son histoire, de sa langue, de son pays.
A travers son récit, l’autrice trace le destin universel de ses enfants qui grandissent loin de chez eux et qui, désirés et aimés, gardent tout de même dans leur cœur le vide de l’abandon, de la page blanche des premiers mois de leur vie.
Un témoignage touchant et le parcours d’une femme qui a su se construire, à force de volonté et de résilience.
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