"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les Sopranos s'invitent à Odessa pour le troisième épisode mouvementé du grand feuilleton slave. Tous les musiciens de Klezmer se retrouvent impliqués dans diverses affaires louches ! Coups de poing avec les gitans, cambriolage d'un magasin de guitares, cadavres encombrants... et quand l'action, l'aventure
et le crime sont là, Michka Yaponchik n'est pas loin, lui le Roi des voleurs, le parrain juif d'Odessa.
Dans ce troisième volume, Joann Sfar abuse des petites vignettes qui impliquent un texte de plus en plus petit ne facilitant pas la lecture.
Tout se complique dans la villa quand Baron apporte trois caisses de whisky que des truands lui ont données parce qu’il avait joué pour eux. Seulement, il y a un problème : l’une d’elles contient des armes ! Les déboires s’accumulent tandis que Vincenzo en pince pour les voisines…
Comme dans les deux premiers tomes, les pages de notes, toujours avec l’écriture manuscrite de l’auteur, apportent beaucoup d’informations sur son grand-père, Arthur, qui n’évoquait la Pologne qu’en parlant de sexe.
Enfin, il traite du port d’Odessa, d’Israël, des juifs russes qui ont toujours fini en pogrom malgré leur intégration. En 1905, le pogrom d’Odessa fut le résultat d’un plan méthodique d’extermination.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !