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Marguerite Abouet

Marguerite Abouet
Marguerite Abouet naît à Abidjan en 1971. Arrivée en région parisienne en 1983, elle se consacre rapidement à l'écriture tout en exerçant divers métiers. Elle publie sa première bande dessinée, Aya de Yopougon, en 2005. La série est célébrée par le public (500 000 ex. vendus) et par... Voir plus
Marguerite Abouet naît à Abidjan en 1971. Arrivée en région parisienne en 1983, elle se consacre rapidement à l'écriture tout en exerçant divers métiers. Elle publie sa première bande dessinée, Aya de Yopougon, en 2005. La série est célébrée par le public (500 000 ex. vendus) et par la critique. En 2010, elle débute une série jeunesse inspirée de son enfance, Akissi, et publie le premier volume de Bienvenue, avec Singeon. Elle réalise ensuite avec Clément Oubrerie le film Aya de Yopougon, dont la sortie est prévue en mai 2012.

Avis sur cet auteur (23)

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    Couverture du livre « Aya de Yopougon Tome 7 » de Marguerite Abouet et Clement Oubrerie aux éditions Gallimard Bd

    yanndallex sur Aya de Yopougon Tome 7 de Marguerite Abouet - Clement Oubrerie

    Voilà une saga BD qui est un véritable coup de cœur.
    Cette bd met en scène le quotidien d’une jeune et belle femme intelligente appelée Aya dans le quartier de Yopougon à Abidjan. Tout dans cette série est d’une originalité absolue : les lieux d’action, le langage et expressions/argot fleuris...
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    Voilà une saga BD qui est un véritable coup de cœur.
    Cette bd met en scène le quotidien d’une jeune et belle femme intelligente appelée Aya dans le quartier de Yopougon à Abidjan. Tout dans cette série est d’une originalité absolue : les lieux d’action, le langage et expressions/argot fleuris employés, les personnages atypiques etc… le tout accompagné d’un superbe dessin qui évoque par moment l’art africain, et surtout incroyablement gaiement coloré. Bref l’ensemble respire la joie de vie malgré les thèmes lourds abordés souvent tabous dans les mœurs africaines comme l’avortement, l’homosexualité, la précarité, la polygamie et l’infidélité, le machisme quotidien etc… bref elle décrit une société sur une base et culture forte du patriarcat des années 70-80.
    Et dans ce contexte, la maline Aya et ses amies Bintou et Adjoua ne se laissent pas démonter malgré les mésaventures qu’elles subissent. Le combat féministe est inconsciemment amorcé par notre héroïne.
    L’humour est omniprésent malgré les sujets parfois durs et les situations paraissent parfois cocasses, voire absurdes, pour les petits occidentaux…
    Au-delà de ces raisons, cette BD me tient aussi à cœur car elle m’apprend énormément sur mon pays natal que je ne connais pas hélas, et sur l’environnement que mes parents ont pu connaître lors de leurs années d’expatriation africaine (et ils m’en ont évoqué tellement de bons souvenirs !)
    Je ne peux que vous recommander d’absolument lire ce chef d’œuvre qui vous ouvrira les portes d’une autre fabuleuse culture.

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    Couverture du livre « Aya de Yopougon Tome 7 » de Marguerite Abouet et Clement Oubrerie aux éditions Gallimard Bd

    Catherine Giry-Deloison sur Aya de Yopougon Tome 7 de Marguerite Abouet - Clement Oubrerie

    Douze ans après le sixième opus, Aya, ses amies et les personnages rencontrés entre 2005 et 2010 sont de retour.
    Pour le plus grand plaisir des fans de cette série qui se déroule dans un quartier populaire d'Abidjan.
    Si la scénariste Marguerite Abouet n'occulte pas les travers de la société...
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    Douze ans après le sixième opus, Aya, ses amies et les personnages rencontrés entre 2005 et 2010 sont de retour.
    Pour le plus grand plaisir des fans de cette série qui se déroule dans un quartier populaire d'Abidjan.
    Si la scénariste Marguerite Abouet n'occulte pas les travers de la société ivoirienne (affairisme, conditions de vie déplorables des étudiants, bien-pensance sclérosante...), elle nous offre un portrait réjouissant d'une jeunesse en marche faisant fi des conseils de leurs aînés.
    Les dialogues, truffés de locutions issus du parler local et de proverbes empreints de sagesse, sont vivants et truculents.
    Le dessin, très coloré, est expressif pour mieux souligner les sentiments des protagonistes.

    http://papivore.net/litterature-francophone/critique-aya-de-yopougon-7-marguerite-abouet-clement-oubrerie-gallimard/

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    Couverture du livre « Commissaire Kouamé Tome 2 : un homme tombe avec son ombre » de Marguerite Abouet et Donatien Mary aux éditions Gallimard Bd

    Yv Pol sur Commissaire Kouamé Tome 2 : un homme tombe avec son ombre de Marguerite Abouet - Donatien Mary

    Des enfants disparaissent à Abidjan, les mères commencent à avoir peur mais la police n'agit pas beaucoup.

    Le commissaire Kouamé est, lui, mandaté pour retrouver la fille d'un homme d'affaires, très gros employeur du pays. Gaëlle, la jeune fille disparue a 16 ans et n'a plus donné signe de...
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    Des enfants disparaissent à Abidjan, les mères commencent à avoir peur mais la police n'agit pas beaucoup.

    Le commissaire Kouamé est, lui, mandaté pour retrouver la fille d'un homme d'affaires, très gros employeur du pays. Gaëlle, la jeune fille disparue a 16 ans et n'a plus donné signe de vie depuis la veille. C'est le ministre de la défense en personne qui charge Kouamé de la retrouver.

    Retour du commissaire Kouamé et de son adjoint, le seul flic blanc de la ville, Arsène, collectionneur de vieilles voitures, qui ne parvient à faire entrer dans le pays que des petits modèles et qui a été mis hors de son propre appartement par l'une de ses conquêtes. A l'inverse, Pour Kouamé, tout roule entre sa femme et ses enfants, même si Fanette sa fille, amis de Gaëlle est... adolescente.

    Beaucoup d'humour dans les textes -des expressions très drôles-, des situations décalées, grossies et des dessins vifs, dans lesquels on voit la rapidité de Kouamé, son impulsivité. Il se heurte à une certaine inertie de ses services, à un laisser-aller qu'il ne supporte pas surtout lorsqu'il s'agit d'enfants disparus. Alors, il virevolte, menace, fait arrêter, interroge en usant de la manière forte voire très forte, il bouge, se démène et fait tout pour retrouver Gaëlle mais aussi comprendre pourquoi des enfants disparaissent et qui les kidnappe.

    C'est drôle, disais-je, mais les auteurs montrent également le pays, ses croyances, ses coutumes, ses bas-quartiers, la justice à deux vitesses -heureusement Kouamé veille-, la société ivoirienne où les plus pauvres n'ont droit à rien et où les riches se gavent. Bref, une bande dessinée très réussie comme l'était le premier, Un si joli jardin et lisible à plusieurs niveaux.

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    Couverture du livre « Commissaire Kouamé Tome 1 : un si joli jardin » de Marguerite Abouet et Donatien Mary aux éditions Bayou Gallisol

    Yv Pol sur Commissaire Kouamé Tome 1 : un si joli jardin de Marguerite Abouet - Donatien Mary

    En Côte d'Ivoire, rien ne va plus : la délinquance ne cesse d'augmenter, aussi le ministre nomme-t-il à la tête de la police, le commissaire Kouamé, dit Le Scorpion Urbain. Icelui, un poil irascible est secondé par le fidèle Arsène, fan des petites voitures des années 50/60, ce qui nuit...
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    En Côte d'Ivoire, rien ne va plus : la délinquance ne cesse d'augmenter, aussi le ministre nomme-t-il à la tête de la police, le commissaire Kouamé, dit Le Scorpion Urbain. Icelui, un poil irascible est secondé par le fidèle Arsène, fan des petites voitures des années 50/60, ce qui nuit grandement au prestige du commissaire. Lorsqu'un notable important, un juge, ami du commissaire Kouamé est retrouvé assassiné, la discrétion est de mise, mais les policiers ne sont pas tous des flèches et le commissaire n'est point très diplomate et agit selon ses préceptes, parfois éloignés des méthodes douces.

    Marguerite Abouet est connue de moi surtout pour son Aya de Yapougon dont j'ai aimé l'humour mais aussi le fond qui aborde sans détours des questions importantes. Pareil pour ce Commissaire Kouamé qui sous des dehors de comédie policière parle des méthodes peu orthodoxes de la police, des droits des hommes à vivre leur sexualité fut-elle homo, voire leurs travestissements, de la violence a Abidjan, des relations parents-enfants et des conflits de génération...

    Cela reste une bande dessinée distrayante au trait de Donatien Mary virevoltant, vif et drôle et aux dialogues et textes soignés : on y retrouve des formules, des manières de décrire, des adages très colorés. Bref, un tome 1 très fréquentable qui donne l'envie de fréquenter le tome 2.