Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La fin de la modernité, celle "des grands récits", de la réflexivité, de la négativité, de l'historicité a reconnu son cinéaste en Abbas Kiarostami, venu d'un monde où le moderne n'avait jamais pénétré. Non plus "le nihilisme" mais "le goût du réel", le retour aux choses mêmes, comme un (re)commencement du cinéma retrouvant son sens premier et sa vocation originelle d'être une "révélation du monde en son image" (Bazin). Cependant pour Kiarostami, l'image du cinéma qui permet de révéler le réel renvoie aussi à elle-même par exigence envers sa propre réalité. Le minimalisme post-moderne se complète d'un art conceptuel se prenant pour son propre objet. La réalité filmée par le cinéma se révèle être ainsi "une réalité de cinéma", avec sa puissance d'illusion, de feintise et de faux. C'est par la mise en oeuvre de cette part du faux et par différence avec elle que le mensonge de l'art sert de détours pour Kiarostami : comme moyen de retour au monde et à la musique du paysage.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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