"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La ville de Khouribga surgit dans une région désertique du Maroc, quand l'OCP (Office chérifien des phosphates) commence à exploiter le gisement local, sous contrôle des autorités françaises. L'OCP organise l'espace urbain, imprime sa marque à l'habitat, aux rapports socioculturels et aux quartiers, les distribuant selon les ethnies, dans une ville divisée entre quartiers autochtones et cité européenne (principalement française), que sépare une voie ferrée.
C'est aujourd'hui une capitale régionale, dépassant 160 000 habitants. Entre le protectorat français et l'indépendance, le site est devenu le plus grand gisement phosphatier du monde, activité générant le développement d'activités annexes. Les changements techniques sont minutieusement décrits, ainsi que la vie urbaine (configuration, vie quotidienne, changements). Un prolétariat ouvrier jeune et masculin s'est peu à peu transformé en une population familiale, urbaine et diversifiée, mais encore dépendante du phosphate. Avec plusieurs avenirs possibles.
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