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Quel univers particulier que celui de Michael McDowell! Découvert grâce à une amie qui m'a prêté la suite Balckwater, je ne maque plus un de ses ouvrages dès qu'ils sortent dans cette fantastique petite maison d'édition. En plus d'être addictif, chaque roman est en soi un objet que l'on aime garder et exposer...
Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice-Michael !
Le pitch est simple: une jeune fille pauvre, intelligente et vertueuse, victime d'une autre jeune femme, celle-ci sans aucune morale, capable des pires crimes.
C'est du McDowell, c'est manichéen mais ça passe crème.
De l'hémoglobine en veux-tu en voilà, je valide aussi. C'est drôle.
Par contre le bel homme riche et bon qui sauvera et tombera amoureux de l'honnête et pure comme dans un téléfilm de Noël sur M6, c'est trop pour moi. Pourquoi ne pas en être resté à la confrontation entre les deux femmes ?
Comme toujours, c'est efficace. Quand tu penses juste lire un chapitre, tu te retrouves 100 pages plus loin. Malheureusement efficacité et littérature ne font pas toujours bon ménage. Il est évident que l'auteur s'est beaucoup amuser à écrire cette histoire et qu'il n'avait nullement l'intention d'écrire le roman du siècle mais on est vraiment sur du fast reading qui manque de consistance.
Si vous vous plongez dans Katie, je préfère vous prévenir, vous vivrez de véritables montagnes russes !
Que d'émotions pour la jeune Philomena, l'héroïne de ce roman ! Dès qu'une issue favorable pointe enfin le bout de son nez, une nouvelle mésaventure va lui tomber dessus... Finalement, cette lecture s'est révélée ne pas être un simple roman mais plutôt le théâtre de nombreux rebondissements !
Ouvrage découvert à la fois en audio et en papier, j'ai trouvé que les deux formats étaient très agréables à découvrir. La plume de Michael McDowel est à la fois captivante et impossible à lâcher ! L'interprétation faite par Arianne Brousse lors de sa lecture collait parfaitement avec les traits de caractère des personnages, dont celui de Philo pour lequel j'ai eu un gros coup de cœur.
Le point fort de ce roman est l'atmosphère (pourtant loin d'être saine et rassurante) qui se dégage des romans de cet auteur. Par certains côtés, j'ai l'impression de lire une œuvre de Zola mais dans laquelle on a rajouté une touche d'horreur et de fantastique. Finalement, il suffit de fermer les yeux pour arriver à se transporter dans le temps et à se retrouver dans une Amérique des années 1870.
Je tiens à remercier les Audiolib et Netgalley pour ce très bon moment d'écoute de la version audio de Katie interprétée par Arianne Brousse. Je me suis régalée à alterner les deux formats pour pouvoir poursuivre plus rapidement les aventures Philomena.
Roman inédit de l'auteur de la saga Blackwater et scénariste du premier Beetlejuice et de l'étrange noöel de Mr Jack de Burton. N'ayant pas lu cette saga car pour le moment je n'ai pas très envie de me lancer dans une grosse saga car j'en ai déjà beaucoup de débuté, j'ai voulu découvrir la plume de cet auteur avec ce one shot.
Meurtres effroyablement horrifique, Katie, psychopathe divinatrice et sans pitié face à son contraire Philomela une héroïne victorienne jolie, sobre, avec un grand coeur, et à laquelle il n'arrive que des malheurs. Une intrigue sombre, cruel et jubilatoire, elle mêle fait historique, fantastique, vengeance, voyance et thriller.
Une histoire hors norme des personnages haut en couleurs, des chapitres courts, une plume fluide, rythmé, glaçante, glauque et sanglante. Une ambiance victorienne qui nous rappel Penny dreadfull, Sweeny Tood, la noirceur s'oppose à la lumière avec ses deux personnages.
"Philo trouva plus prudent de ne rien dire dans un premier temps, même si cette précaution s’avéra vaine. L’homme l’ayant conduite au bourg avait répandu la nouvelle presque aussi efficacement que si on l’avait écrite dans le ciel. À ce que Philo avait dit, il avait ajouté son opinion personnelle."
"J'ai fait un vœu, et ce vœu est de voir chacun d'entre eux mort. Je me ferai chien de chasse et les traquerai jusqu'à leur trou. Je les verrai pendus et, cette nuit-là, je dormirai au pied de l'échafaud. L'odeur de leurs cadavres pourrissants me sera douce !"
"John passait des journées à l'échoppe du barbier, Hannah faisait du lèche-vitrine, et Katie attendait patiemment des clients. Le soir, ils allaient au spectacle. Ils n'étaient pas recherché par la police pour le meurtre du vieil homme, ils étaient loin de Goshen et de Philadelphie, ils n'utilisaient même pas leur vrais noms. "
LIVRE AUDIO
J'ai commencé à lire la série Blackwater de McDowell et j'apprécie beaucoup cette lecture. Quand j'ai eu l'occasion de découvrir son dernier roman en audio, je me suis empressée de l'écouter.
Une fois de plus, le charme a opéré et j'ai été captivée par chaque aspect : les personnages, l'histoire, l'ambiance, l'univers…
Le style immersif et fluide de McDowell est toujours aussi addictif.
Cette écoute est passionnante grâce à ses nombreux rebondissements, son suspense et son romanesque.
J'ai frissonné en suivant le parcours de Philomela, une jeune femme innocente, poursuivie par la famille Slape et la redoutable Katie, qui la traque sans relâche.
Heureusement, Philomela est pleine de ressources, de bienveillance et de ténacité pour que la vérité soit faite sur la famille Slape et les crimes dont ils sont responsables.
Un récit captivant qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Ce livre audio est également excellent grâce à la voix de la conteuse, Ariane Brousse, que j'avais déjà eu plaisir à écouter dans le très bon roman, La carte postale.
Cette découverte est l'une de mes meilleures de l'année. Je vous recommande vivement cette lecture.
https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/
Livre audio : 9h40 – Lu par Ariane Brousse
Première “lecture” de Michael McDowell et je ne sais s'il est un habitué de ce genre de littérature mais il a fait très fort et de façon magistrale !
L’histoire tourne autour de deux jeunes femmes, antithèses jusqu’à la caricature ! Philomela est charmante, gentille, elle sait rendre service et aider sa mère, pauvre couturière qui s’use la vie à tirer l’aiguille pour leur pauvre vie !
Katie... impossible de me souvenir à quoi elle ressemble, pour moi elle a fini par n’être que sa personnalité et quelle personnalité ! Elle est dotée d’un don de voyance qui lui permet de savoir tout, absolument tout, sur la personne qu’elle touche ! D’autres s’en seraient servis pour aider, épauler mais Katie... pas du tout, du tout ; elle a un marteau, qu’elle manie à la perfection, aucune moralité, pas de scrupules et beaucoup de cupidité ! Pas beaucoup de cervelle cela dit ! Ses parents, à peine mieux !
Philomela reçoit un courrier de son grand-père qu’elle ne connait, sa mère ayant été rejetée après son mariage, qui lui demande de venir avant que la famille qui s’occupe de lui ne finisse par le tuer ! Devinez qui est cette famille ? Qui tue et fait main basse sur la fortune ? Philomela va passer par de multiples coups durs sans jamais s’égarer de son chemin de droiture !
Que ça soit les bons ou les mauvais, les personnages sont outrés juste ce qu’il faut pour rester dans le domaine de l’humour et non du ridicule ! L’auteur a tout autorisé aux méchants, crasse, idiotie et délectation au mal, à l’envi, mais le remord... jamais !
La narration d’Ariane Brousse donne toute son envergure à l’écriture de Michael McDowell ! Elle a réussi à faire les vivre les personnages dans leurs outrances sans tomber dans la caricature et c’est excellent ! Je pense que cela n’a pas dû être facile pour elle car il y a beaucoup de personnages avec des personnalités fortes et de telles différences de comportements que les dialogues sont devenus des morceaux de bravoure !
Merci à l’auteur pour ce sanglant et immoral divertissement et merci à la narratrice pour avoir su le sublimer ! Jubilatoire !
#Katie #NetGalleyFrance
Je dis oui, oui et oui à la réjouissante exhumation de l'oeuvre de Michael McDowell entreprise par la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, jusqu'alors jamais traduite en France. Après la géniale saga Blackwater et les excellentes Aiguilles d'or, voici Katie ! Et une nouvelle fois, c'est une réussite. Comme à son habitude, peut-être encore plus cette fois-ci d'ailleurs, l'auteur emprunte aux « Penny dreadfuls » («épouvante à un sou »), feuilletons populaires de l'époque victorienne appréciés pour leur sensationnalisme macabre.
Le gros points forts de ce roman situé en 1871, ce sont les personnages. L'héroïne, Philomela Drax, est vertueuse et droite au possible, donc a priori peu passionnante; cela aurait pu la rendre quelque peu ennuyeuse mais on l'aime et on est avec elle dans sa lutte tant sa ténacité et son courage forcent l'admiration. Les Slape, eux, sont unilatéralement mauvais avec leurs répugnantes manigances pour s'emparer de la fortune du grand-père de Philomela, prêts à toutes les violences pour parvenir à leur but. Avec son impulsivité à tuer à coups de marteau, et ses dons de voyance lui permettant d'améliorer ses performances meurtrières, Katie Slape est un personnage génialement cruel, on adore la détester.
L'intrigue repose sur un postulat simple et prenant car assumé comme tel : l'opposition totalement manichéenne entre Philomela et ce trio, selon un principe de traque où les rapports proie/chasseurs s'inversent en permanence. S'en suit une cavalcade impeccablement par un auteur qui est vrai conteur.
Les chapitres sont courts, habilement clos par des cliffhangers qui ménagent un réel suspense et obligent à tourner frénétiquement les pages. Surtout ils sont remplis de fréquents revers de fortune absolument qui font bifurquer vers des tournures initialement imprévisibles. On attend le retournement d'une situation, on sait, on sent qu'il va arriver mais on se fait avoir par l'imagination de l'auteur qui sort du chapeau ce que tu n'avais pas du tout prévu. C'est rare d'être autant surpris !
Dès l'admirable prologue présentant Katie à neuf ans, des chiots, du gin, un théâtre et un incendie, le style très cinématographique de l'auteur pétille et apporte beaucoup au plaisir du lecteur ... pas toujours bien intentionné ... qui attend avec impatience les délectables scènes des massacres commis par Katie la furie. La violence est très graphique et imprime dans la rétine.
C'est d'autant plus réussi que derrière ce rythme enlevé et l'aspect divertissant, Michael McDowell brosse un tableau du New-York des années 1870, notamment du point de vue féminin, présentant des jeunes femmes pauvres venant de débarquer dans la ville, attirées par les promesses des lumières, et aussitôt menacées par la prédation d'hommes issus des milieux argentés.
J'attends avec impatience le prochain McDowell !
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 3 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 6 jours
Dernière réaction par RC de la Cluzze il y a 8 jours
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