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Pedro Oyarbide

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Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Katie » de Michael Mcdowell et Pedro Oyarbide aux éditions Monsieur Toussaint Louverture

    Zazaboum sur Katie de Michael Mcdowell - Pedro Oyarbide

    Livre audio : 9h40 – Lu par Ariane Brousse

    Première “lecture” de Michael McDowell et je ne sais s'il est un habitué de ce genre de littérature mais il a fait très fort et de façon magistrale !

    L’histoire tourne autour de deux jeunes femmes, antithèses jusqu’à la caricature ! Philomela...
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    Livre audio : 9h40 – Lu par Ariane Brousse

    Première “lecture” de Michael McDowell et je ne sais s'il est un habitué de ce genre de littérature mais il a fait très fort et de façon magistrale !

    L’histoire tourne autour de deux jeunes femmes, antithèses jusqu’à la caricature ! Philomela est charmante, gentille, elle sait rendre service et aider sa mère, pauvre couturière qui s’use la vie à tirer l’aiguille pour leur pauvre vie !

    Katie... impossible de me souvenir à quoi elle ressemble, pour moi elle a fini par n’être que sa personnalité et quelle personnalité ! Elle est dotée d’un don de voyance qui lui permet de savoir tout, absolument tout, sur la personne qu’elle touche ! D’autres s’en seraient servis pour aider, épauler mais Katie... pas du tout, du tout ; elle a un marteau, qu’elle manie à la perfection, aucune moralité, pas de scrupules et beaucoup de cupidité ! Pas beaucoup de cervelle cela dit ! Ses parents, à peine mieux !

    Philomela reçoit un courrier de son grand-père qu’elle ne connait, sa mère ayant été rejetée après son mariage, qui lui demande de venir avant que la famille qui s’occupe de lui ne finisse par le tuer ! Devinez qui est cette famille ? Qui tue et fait main basse sur la fortune ? Philomela va passer par de multiples coups durs sans jamais s’égarer de son chemin de droiture !

    Que ça soit les bons ou les mauvais, les personnages sont outrés juste ce qu’il faut pour rester dans le domaine de l’humour et non du ridicule ! L’auteur a tout autorisé aux méchants, crasse, idiotie et délectation au mal, à l’envi, mais le remord... jamais !

    La narration d’Ariane Brousse donne toute son envergure à l’écriture de Michael McDowell ! Elle a réussi à faire les vivre les personnages dans leurs outrances sans tomber dans la caricature et c’est excellent ! Je pense que cela n’a pas dû être facile pour elle car il y a beaucoup de personnages avec des personnalités fortes et de telles différences de comportements que les dialogues sont devenus des morceaux de bravoure !

    Merci à l’auteur pour ce sanglant et immoral divertissement et merci à la narratrice pour avoir su le sublimer ! Jubilatoire !

    #Katie #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Katie » de Michael Mcdowell et Pedro Oyarbide aux éditions Monsieur Toussaint Louverture

    Marie Kirzy sur Katie de Michael Mcdowell - Pedro Oyarbide

    Je dis oui, oui et oui à la réjouissante exhumation de l'oeuvre de Michael McDowell entreprise par la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, jusqu'alors jamais traduite en France. Après la géniale saga Blackwater et les excellentes Aiguilles d'or, voici Katie ! Et une nouvelle fois,...
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    Je dis oui, oui et oui à la réjouissante exhumation de l'oeuvre de Michael McDowell entreprise par la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, jusqu'alors jamais traduite en France. Après la géniale saga Blackwater et les excellentes Aiguilles d'or, voici Katie ! Et une nouvelle fois, c'est une réussite. Comme à son habitude, peut-être encore plus cette fois-ci d'ailleurs, l'auteur emprunte aux « Penny dreadfuls » («épouvante à un sou »), feuilletons populaires de l'époque victorienne appréciés pour leur sensationnalisme macabre.

    Le gros points forts de ce roman situé en 1871, ce sont les personnages. L'héroïne, Philomela Drax, est vertueuse et droite au possible, donc a priori peu passionnante; cela aurait pu la rendre quelque peu ennuyeuse mais on l'aime et on est avec elle dans sa lutte tant sa ténacité et son courage forcent l'admiration. Les Slape, eux, sont unilatéralement mauvais avec leurs répugnantes manigances pour s'emparer de la fortune du grand-père de Philomela, prêts à toutes les violences pour parvenir à leur but. Avec son impulsivité à tuer à coups de marteau, et ses dons de voyance lui permettant d'améliorer ses performances meurtrières, Katie Slape est un personnage génialement cruel, on adore la détester.

    L'intrigue repose sur un postulat simple et prenant car assumé comme tel : l'opposition totalement manichéenne entre Philomela et ce trio, selon un principe de traque où les rapports proie/chasseurs s'inversent en permanence. S'en suit une cavalcade impeccablement par un auteur qui est vrai conteur.

    Les chapitres sont courts, habilement clos par des cliffhangers qui ménagent un réel suspense et obligent à tourner frénétiquement les pages. Surtout ils sont remplis de fréquents revers de fortune absolument qui font bifurquer vers des tournures initialement imprévisibles. On attend le retournement d'une situation, on sait, on sent qu'il va arriver mais on se fait avoir par l'imagination de l'auteur qui sort du chapeau ce que tu n'avais pas du tout prévu. C'est rare d'être autant surpris !

    Dès l'admirable prologue présentant Katie à neuf ans, des chiots, du gin, un théâtre et un incendie, le style très cinématographique de l'auteur pétille et apporte beaucoup au plaisir du lecteur ... pas toujours bien intentionné ... qui attend avec impatience les délectables scènes des massacres commis par Katie la furie. La violence est très graphique et imprime dans la rétine.

    C'est d'autant plus réussi que derrière ce rythme enlevé et l'aspect divertissant, Michael McDowell brosse un tableau du New-York des années 1870, notamment du point de vue féminin, présentant des jeunes femmes pauvres venant de débarquer dans la ville, attirées par les promesses des lumières, et aussitôt menacées par la prédation d'hommes issus des milieux argentés.

    J'attends avec impatience le prochain McDowell !

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    Couverture du livre « Les Aiguilles d'or » de Michael Mcdowell et Pedro Oyarbide aux éditions Monsieur Toussaint Louverture

    Fanfan Do sur Les Aiguilles d'or de Michael Mcdowell - Pedro Oyarbide

    Deux familles dans le New-York de l'année 1882, aux antipodes l'une de l'autre.
    Les Stallworth, aisés, du bon côté de la loi, vaniteux, imbus d'eux-mêmes et la bonne conscience de faire ce qu'il faut, d'être à la bonne place.
    Les Shanks, clan de la matriarche Lena la Noire, voleuses,...
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    Deux familles dans le New-York de l'année 1882, aux antipodes l'une de l'autre.
    Les Stallworth, aisés, du bon côté de la loi, vaniteux, imbus d'eux-mêmes et la bonne conscience de faire ce qu'il faut, d'être à la bonne place.
    Les Shanks, clan de la matriarche Lena la Noire, voleuses, receleuses, avorteuses, et pas la moindre mauvaise conscience car le crime, pour elles, au départ a été une simple question de survie.

    New-York 31 décembre 1881 juste avant minuit, on voit défiler toute la misère du monde, dehors où des enfants meurent dans un froid glacial, dans des pubs sordides où des gens s'alcoolisent sans joie, une petite pièce où officie une avorteuse... tandis qu'à quelques rues de là des nantis font bombance.

    On découvre les coutumes de ceux qui font dans les mondanités et j'ai tout de suite aimé le dépaysement qu'apporte l'ambiance de ce 1er janvier New-Yorkais du XIXe siècle. C'est tellement superficiel et étonnant ! L'auteur nous parle d'une pratique étrange qui consiste, pour les hommes riches qui veulent se montrer, à aller présenter des voeux dans un maximum de maisons le 1er de l'an où, à chaque fois, on leur offre un verre d'alcool. Pourtant ce sont de bons chrétiens ! Mais ils s'enivrent tous les 1er janvier avec la bénédiction de leurs épouses. Ainsi sont les Stallworth, famille de la bonne société new-yorkaise. Hypocrites, suffisants et dénués d'empathie, y compris pour leurs proches. Des chrétiens sans une once de charité chrétienne.

    Benjamin, accro au jeu et brebis galeuse de la famille Stallworth, s'aventure dans le New-York de la nuit, interlope, dangereux et malsain. Hélène sa soeur s'y aventure aussi mais pour faire le bien auprès des démunis. Tout est si bien décrit. La misère, la crasse, la maladie, la mort, la puanteur, les rues, les intérieurs miteux, les fumeries d'opium, la rage des pauvres, la bêtise et l'arrogance des riches qui veulent éradiquer le crime en enfermant les pauvres. le juge Stallworth veut faire des exemples, à coup de sentences expéditives, peu lui importe qu'elles soient fondées ou totalement injustes. Mais parfois, entre les principes que prônent ces gens, et leurs comportements, il y a un gouffre, et le grain de sable... Ce roman c'est toute une ambiance dans laquelle on se trouve en totale immersion.

    Les destins de ces deux familles vont se télescoper assez violemment, de plusieurs façons. L'imbécillité et l'orgueil des Stallworth n'ont d'égal que la haine et le désir de vengeance qu'ils sont parvenus à susciter chez les Shanks.
    Parce que le juge Stallworth, par pure ambition, s'est acharné sur la famille Shanks avec l'aide de ses proches, Lena la Noire va leur promettre sa malédiction. Ce sera oeil pour oeil, dent pour dent.

    J'ai absolument adoré et dévoré ce roman qui nous entraîne dans les tréfonds du Triangle Noir, ce quartier épouvantable de New-York, autant que dans ceux de l'âme humaine. Car ici, personne n'est épargné, ni les riches, ni les pauvres. D'ailleurs jai trouvé les deux familles presque aussi antipathiques l'une que l'autre, à part les enfants et une ou deux exceptions. Enfin si, je dois avouer que j'ai trouvé les Stallworth à vomir. Sous leurs airs de respectabilité ils sont parfaitement méprisables.
    Une belle galerie de personnages, tous plus passionnants les uns que les autres, où l'auteur a réussi à éviter l'écueil du manichéisme pour nous offrir une histoire haletante, intelligente, immersive, très visuelle et totalement addictive.
    J'avais beaucoup aimé Blackwater, j'ai aimé encore plus cette histoire.
    Un petit mot sur la couverture ? Ben, elle est juste sublime ! Mais ça… c'est la marque de fabrique de Monsieur Toussaint Louverture !!!

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    Couverture du livre « Les Aiguilles d'or » de Michael Mcdowell et Pedro Oyarbide aux éditions Monsieur Toussaint Louverture

    Madame Tapioca sur Les Aiguilles d'or de Michael Mcdowell - Pedro Oyarbide

    Il a fait moins de bruit que la série Blackwater et pourtant ce second roman de Michael McDowell édité par Monsieur Toussaint Louverture est à mon goût encore meilleur.

    L'auteur nous raconte la confrontation entre deux familles de classes opposées à New York en 1882.
    D'un côté il y a Lena...
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    Il a fait moins de bruit que la série Blackwater et pourtant ce second roman de Michael McDowell édité par Monsieur Toussaint Louverture est à mon goût encore meilleur.

    L'auteur nous raconte la confrontation entre deux familles de classes opposées à New York en 1882.
    D'un côté il y a Lena Shanks, matriarche d'un clan de criminelles, reine du Triangle Noir, le quartier pauvre de la ville où maisons de jeux clandestines, fumeries d'opium, prostitution et misère sont la norme.
    De l'autre, à quelques rues de là, le juge James Stallworth et sa famille. Dans son élégante demeure, au milieu de la bonne société puritaine new-yorkaise, le juge fait la loi et aspire à toujours plus de reconnaissance pour les siens.
    L'argent et le pouvoir des Stallworth, n'empêchera pas la vengeance des Shanks.

    McDowell, à la façon d'un Dickens, explore les rues sombres et sordides de la ville. Il nous immerge dans le Triangle Noir, où tout n'est que crasse et où l'on vit dans le dénuement le plus total. Des enfants affamés croisent des marins ivres, des escrocs, des receleurs, des tapineuses. C'est le royaume de la débrouille.
    En parallèle, l'auteur nous transporte dans les quartiers huppés où les bonnes manières sont de rigueur. Mais c'est pour mieux gratter le vernis de la respectabilité des classes supérieures.

    Ne cherchez pas la nuance dans cette fiction. Tout est très manichéen et on le comprend très vite. Mais que c'est accrocheur ! L'ambiance, les personnages, l'intrigue, tout est parfaitement ficelé. Les pages défilent jusqu'au final qui (contrairement à Blackwater) est juste parfait. Rien de compliqué et pourtant faire aussi efficace ce n'est pas donné à tout le monde. Je vous assure qu'il y a de quoi redonner le goût de la lecture à n'importe qui.

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