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Gérard Lebrun Kant et la fin de la métaphysique Kant et la fin de la métaphysique, sous-titré «Essai sur la Critique de la faculté de juger» (1re édition : 1970), constitue d'abord un commentaire de la troisième Critique de Kant. Dans une première partie («Remaniement des concepts»), Gérard Lebrun, s'appuyant sur l'ensemble de l'oeuvre kantienne (pré-critique et critique), détaille la série des questions et des réponses touchant le savoir, le monde, Dieu, qui organisent la théorie kantienne et marquent sa rupture avec la tradition. Dans la seconde partie («Naissance des thèmes»), il expose les nouveautés par lesquelles la Critique de la faculté de juger parachève l'entreprise critique (autour de concepts cruciaux : la réflexion, le vivant, la finalité, le plaisir, le beau, l'imagination). Tout au long de l'étude, l'auteur convoque les nombreux auteurs, antiques ou modernes, avec lesquels Kant a dialogué, mais aussi sa postérité, continuateurs ou interprètes, jusqu'à la période contemporaine. Par-delà cette première visée, Gérard Lebrun s'attache aussi à soutenir et illustrer une thèse qui livre une évaluation d'ensemble de l'entreprise kantienne, de son sens et de sa portée ultime.
Il nous conduit en effet à méditer la manière dont Kant, approfondissant les apories de la métaphysique traditionnelle, la met véritablement à mort, et renouvelle définitivement la manière de poser les problèmes philosophiques.
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