80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
La nourriture avariée, les cadavres, la torture, la débauche, la difformité, la laideur, le vice, l'immoralité suscitent, chacun à leur manière, un sentiment de répulsion, d'aversion, d'abjection, communément rattaché à l'émotion plurielle du dégoût. Réaction épidermique, il renvoie en premier lieu à un réflexe physiologique qui survient à la suite de la perception ou de l'ingestion d'un élément organique corrompu. Il peut par ailleurs relever d'une condamnation morale de conduites déviantes ou de moeurs viciées.
Les contours de cette émotion demeurent ainsi extrêmement confus. Le dégoût se décline sur les plans physique, éthique, social et esthétique, ce qui contraint à sa circonscription dans un temps et un espace donnés. Émotion naturelle et culturelle, répugnante et fascinante, le dégoût, fort de toutes ces ambiguïtés, impose une réflexion pluridisciplinaire. Philosophie, littérature, histoire et sciences de l'art dialoguent ici dans une réflexion liant époques moderne et contemporaine. Cet ouvrage interroge la manière de penser, d'exprimer, d'incarner et de représenter cette émotion.
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