...La lettre émanant du procureur du roi à Tournai était brève. Le magistrat belge avertissait simplement son homologue lillois d'un «nouvel élément susceptible de remettre en cause les conclusions judiciaires du meurtre de Julia Vanacker en juin 1998». Derrière cette formulation évasive et prudente, on devinait la volonté politique de se débarrasser au plus vite, en la renvoyant chez les voisins français, d'une affaire qu'on pressentait délicate.A Lille, les documents belges avaient suivi la filière hiérarchique classique. Monin, chef de groupe à la brigade, constituait le dernier maillon de cette chaîne...»Il y a dix ans, l'affaire Vanacker faisait la une des journaux. Julia Vanacker, une étudiante lilloise, avait été retrouvée étouffée dans son appartement. Franck Tison, son petit ami de l'époque, passa rapidement aux aveux et fut condamné avant de sombrer dans la folie et de se suicider en prison. Aujourd'hui, un témoignage inattendu remet en question la culpabilité de Tison et oblige la police à rouvrir une enquête. Si Tison n'est pas l'assassin de Julia Vanacker, qui l'a tuée ? C'est ce que vont devoir découvrir Preux et Monin, deux policiers de la P.J. de Lille.
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