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Journaux de bord et de traite de Joseph Crassous de Médeuil ; de la Rochelle à la côte de Guinée et aux Antilles (1772-1776)

Couverture du livre « Journaux de bord et de traite de Joseph Crassous de Médeuil ; de la Rochelle à la côte de Guinée et aux Antilles (1772-1776) » de Crassous J-C-A. aux éditions Karthala
  • Date de parution :
  • Editeur : Karthala
  • EAN : 9782845862081
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 344
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Fils de Joseph Crassous, originaire de la Martinique et établi à La Rochelle en qualité de notaire royal, Joseph Claude Augustin Crassous naquit dans cette ville le 23 octobre 1741 : " Il rêva d'être marin.
Tout au début parut lui sourire... illusion qu'une douloureuse expérience devait trop... Voir plus

Fils de Joseph Crassous, originaire de la Martinique et établi à La Rochelle en qualité de notaire royal, Joseph Claude Augustin Crassous naquit dans cette ville le 23 octobre 1741 : " Il rêva d'être marin.
Tout au début parut lui sourire... illusion qu'une douloureuse expérience devait trop tôt faire évanouir... ". A l'âge de quatorze ans, il connaît le baptême du feu, au cours de la Guerre de Sept Ans. En dépit de sa bravoure et de ses états de services édifiants, il ne fut point admis, à son grand désespoir, au rang des officiers de la Royale. S'étant habitué, en temps de paix, dans la marine marchande, c'est par le plus pur des hasards qu'en 1772, de retour de l'opulente colonie française de Saint-Domingue, il entame une carrière de négrier sur le Roy Dahomet, armé par la Maison Goguet.
Premier lieutenant, il tient le Journal de bord du navire qui, de La Rochelle, se rend à la côte de Guinée et au Cap Français. De ce voyage qualifié d'heureux suivant la terminologie de l'époque, il nous a laissé une relation minutieuse ponctuée de réflexions personnelles sur le commerce de bois d'ébène alors florissant. A son retour, en 1774, remarqué par les armateurs Nairac, branche rochelaise de la dynastie bordelaise, il est engagé avec grade de second capitaine sur la Suzanne Marguerite.
Cette fois, et pour un itinéraire à peu près identique, l'expédition qui se termine au Port-au-Prince frise le désastre. Crassous en témoignera avec force précisions dans le Journal de traite qui lui revenait en partage. La révolution nord-américaine en 1776 puis la révolution française le ramèneront au métier des armes. Tout au long de la première, il se couvrira de gloire sur les vaisseaux du Roi. La seconde lui sera fatale.
Républicain convaincu et militant, il est du petit nombre des marins de l'escadre de Toulon qui, refusant toute collusion avec les Anglais alliés aux contre-révolutionnaires de la place, obtinrent de retourner dans leurs bases respectives. Ce faisant, Crassous courait à sa perte : le conventionnel Victor Hugues qui officiait à Rochefort, en 1793, l'envoie à l'échafaud par pure méprise, le mois de novembre finissant.

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