"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les années 1869-1871 constituent un moment capital du Journal des Goncourt. Jules meurt le 20 juillet 1870. Il avait cessé d'écrire dès le 19 janvier. Edmond, devenu le seul scribe, évoque avec une précision clinique, mais aussi avec émotion, l'agonie de son frère. Dès septembre 1870, le Journal change de forme. La défaite, l'effondrement du Second Empire, la Commune transforment Edmond, qui ne cesse de parcourir Paris, en témoin privilégié de la vie quotidienne ; il la décrit sous forme de brefs instantanés qui s'élargissent parfois en tableaux parisiens. L'histoire est ainsi subjectivée en fonction d'une idéologie, d'une curiosité insatiable qui détermine parfois, au nom du reportage, une éthique de l'écriture, mais aussi en fonction d'une esthétique sensible à l'insolite inhérent aux métamorphoses suscitées par les deux sièges.
Ont participé à l'annotation et à la rédaction du Répertoire : Nicolas Bourguinat, Christiane Cabanès, Jean-Louis Cabanès, Pierre-Jean Dufief, Éléonore Reverzy, Jean-Didier Wagneur.
Conception de l'édition, coordination de l'équipe : Jean-Louis Cabanès.
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