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Journal de prison de Jacques Fesch ; Fils d'assassin, fils de saint ?

Couverture du livre « Journal de prison de Jacques Fesch ; Fils d'assassin, fils de saint ? » de Gerard Fesch aux éditions Parole Et Silence
  • Nombre de pages : 240
  • Collection : (-)
  • Genre : Religion
  • Thème : Religion
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

«Dans 5 heures je verrai Jésus» : Jacques Fesch a dédié à sa fille Véronique, ainsi qu'à son fils Gérard, le journal intime qu'il a écrit du 3 août au 30 septembre 1957, dans sa cellule de la prison de la Santé avant d'être exécuté, le 1er octobre 1957 à 5 h 29. Assassin et criminel pour les... Voir plus

«Dans 5 heures je verrai Jésus» : Jacques Fesch a dédié à sa fille Véronique, ainsi qu'à son fils Gérard, le journal intime qu'il a écrit du 3 août au 30 septembre 1957, dans sa cellule de la prison de la Santé avant d'être exécuté, le 1er octobre 1957 à 5 h 29. Assassin et criminel pour les uns, futur béatifié ou saint pour les autres, aujourd'hui réhabilité, cet homme, ce père, a vécu la fin de sa vie dans des conditions particulières et connu une extraordinaire ascension spirituelle et mystique.

Soixante-cinq ans plus tard, de multiples témoignages provenant du monde entier font états du lien toujours très présent et intense qui existe entre croyants, non-croyants et les écrits du condamné. Comme si Jacques Fesch avait écrit ce journal, ce testament spirituel, pour ses proches mais aussi pour les autres dont le but serait de soulager et aider les personnes dans le questionnement et la souffrance.



Fils d'assassin, fils de saint ? : En 1954, mon père, fils de bonne famille rêvant de s'offrir un voilier pour effectuer le tour du monde, commet un braquage et dans sa cavale, tue un policier. Après un procès retentissant, bâclé, une feuille de délibération « tronquée », Jacques Fesch est condamné à mort. Mais si je suis un fils d'assassin, je suis aussi un fils de saint : en prison dans l'attente de son exécution, la conversion au catholisisme de mon père a ému toute l'administration pénitenciaire, une partie de la société et du pouvoir publique. Considéré comme un exemple de rédemption par la foi, Jacques Fesch est désormais en instance de béatification. J'ai entrepris la démarche peu banale de recouvrer le nom de ce père meurtrier ce qui, fait rarissisme (et exploit juridique), m'a été accordé. En décembre 2016, je me lance vers un nouvel exploit du droit : que la justice réhabilite mon père. Pour que l'histoire retienne aussi l'autre face du condamné, celle du repenti. (Gérard Fesch)

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