Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Joséphine Impératrice et Reine : Tome 3 1804-1809

Couverture du livre « Joséphine Impératrice et Reine : Tome 3 1804-1809 » de Frederic Masson aux éditions Amaury De La Pinsonnais
Résumé:

La générale Bonaparte est maintenant impératrice des Français et reine d'Italie ; la petite créole de la Martinique est sur le trône d'Anne d'Autriche et de Marie-Antoinette ; elle vit aux Tuileries, à Saint-Cloud, à la Malmaison, au milieu des courtisans attentifs, des uniformes chamarrés, des... Voir plus

La générale Bonaparte est maintenant impératrice des Français et reine d'Italie ; la petite créole de la Martinique est sur le trône d'Anne d'Autriche et de Marie-Antoinette ; elle vit aux Tuileries, à Saint-Cloud, à la Malmaison, au milieu des courtisans attentifs, des uniformes chamarrés, des toilettes de cour. C'est dans ce décor nouveau que le troisième volume de F. Masson nous fait voir Joséphine. Tantôt il nous la présente dans son cabinet de toilette, aux mains des femmes de chambre et des coi?eurs ; tantôt dans les salons des Tuileries ; tantôt dans les cérémonies, les bals, les banquets, les fêtes, les concerts ; tantôt sous les ombrages de cette Malmaison, noyée dans la verdure riante des bords de la Seine ; tantôt en?n dans les réceptions o?cielles, dans les voyages où l'empereur la traînait à sa suite, toujours souriante malgré la fatigue, et après lesquels la foule disait : « Napoléon gagne les batailles, Joséphine gagne les coeurs ! »



Pendant les cinq années que dura ce rêve, ceux qui la voyaient passer ainsi dans de perpétuelles splendeurs d'apothéose, pouvaient la croire pleinement heureuse et tranquille. Ils se trompaient. Joséphine n'était qu'une « sultane favorite » ; un caprice ou un intérêt du maître pouvaient la briser ; elle le savait, et elle vivait dans l'appréhension continuelle de la catastrophe, qui fut le divorce du mois de décembre 1809.



F. Masson substitue la réalité à la légende : C'est une impératrice, c'est une grande dame : mais Joséphine était avant tout une femme ; et une femme qui, si elle était remplie de charmes, était aussi remplie de défauts. Elle éblouissait par sa grâce ; c'était le masque qui dissimulait son égoïsme, sa rouerie, sa frivolité, sa légèreté. Cependant on n'a pas le coeur de lui en vouloir de ses faiblesses, tant elle apparaît inconsciente, et on l'aime, malgré tout, parce qu'elle était a?able et bonne.

Donner votre avis