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Joseph Pâris-Duverney, financier d'Etat t.2 ; la vertu des maîtresses royales (1720-1770)

Couverture du livre « Joseph Pâris-Duverney, financier d'Etat t.2 ; la vertu des maîtresses royales (1720-1770) » de Marc Cheynet De Beaupre aux éditions Honore Champion
Résumé:

En 1720, les quatre frères Pâris - en particulier le troisième d'entre eux, Joseph Pâris-Duverney - sont rappelés d'exil pour liquider le Système de Law. Durant les cinq années qui suivent, ils jouent un rôle quasi gouvernemental. Cette période est décisive pour appréhender la montée en... Voir plus

En 1720, les quatre frères Pâris - en particulier le troisième d'entre eux, Joseph Pâris-Duverney - sont rappelés d'exil pour liquider le Système de Law. Durant les cinq années qui suivent, ils jouent un rôle quasi gouvernemental. Cette période est décisive pour appréhender la montée en puissance des Pâris, initiée grâce à l'approvisionnement des armées, ensuite ancrée dans la pierre, enfin confortée par la recherche constante des protections princières ou royales, avec ceci d'original que le vecteur en est systématiquement l'instrumentalisation des femmes proches du pouvoir, de Mme de Maintenon à la reine Maria Leszczinska et la marquise de Pompadour, en passant par Alexandrine de Tencin, Mme de Prie ou la duchesse de Châteauroux. La dispersion des quatre frères, en 1726, ne sera qu'une éclipse à l'issue de laquelle les deux cadets, Duverney et Monmartel, reviennent sur le devant de la scène pour ne plus la quitter. À compter de cette date, par la vertu des maîtresses royales, Duverney atteint son apogée. Il devient tout d'abord directeur et administrateur général des vivres et fourrages, se distinguant dans l'approvisionnement, voire dans la conduite stratégique des armées, intervenant activement dans la politique économique et financière du royaume puis consacrant l'essentiel de son temps à l'École militaire. Jusqu'à son retrait volontaire, son emprise ne cessera de croître, appuyée, tout d'abord, par la duchesse de Châteauroux puis ensuite par la marquise de Pompadour, filleule de son frère Monmartel, lui-même banquier de la Cour. Bien au-delà de sa particularité biographique, cette vie de financier et d'homme d'État peut être considérée comme archétypale en ce qu'elle constitue un trait d'union entre deux générations des derniers temps de la monarchie : celle de l'ancienne finance et celle des administrateurs modernes, empreinte d'une culture certes capitaliste, mais plus moderne et plus ouverte sur la société.

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