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En France, les politiques sociales d'aide aux jeunes en difficulté se font le relais d'une norme d'insertion où le projet professionnel est toujours, de près ou de loin, le moteur de l'accompagnement. Par ailleurs, la protection publique en direction des jeunes reste ponctuelle et l'Etat social renvoie principalement les jeunes en insertion vers le soutien de leur famille. Dans ce contexte, ceux qui ne peuvent en bénéficier sont particulièrement fragilisés et se retrouvent durablement éloignés des parcours conventionnels d'accès à l'emploi. Certains d'entre eux ont constitué une figure emblématique des jeunes en difficulté au détour des années 2000 en France ; ils ont été appelés "jeunes en errance", notion qui est rapidement devenue une catégorie d'intervention publique, marquant fortement les pratiques de l'intervention sociale à l'égard des publics jeunes à la rue. Depuis lors, la catégorie française "jeunes en errance" désigne ceux qui n'adhèrent à aucune proposition d'insertion et mettent en échec les démarches qu'ils entreprennent.
Après un retour sur les origines de la catégorie "jeunes en errance", ce livre analyse les trajectoires de ces jeunes qui revendiquent leur marginalité, le rapport qu'ils entretiennent à l'aide sociale et plus particulièrement la relation qui s'établit entre eux et les professionnels de l'urgence sociale.
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