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Le 4 juillet, la vie de Peter Jernigan s'est brisée. Sa femme Judith est morte.
C'est la fin des années Reagan, son fils Danny joue des trucs bizarres sur sa guitare (« du Hard Rock ?! ») et sa petite amie fait un mauvais trip. Jernigan, la quarantaine, regarde pour la 125e fois le même épisode de Star Trek, affalé sur un sofa en éclusant une bière. Il faudrait parler à Danny, recoller les morceaux, redonner un sens à sa vie. Mais c'est dur, très dur. À travers son monologue désabusé et ironique, ponctué d'adresses au lecteur, Jernigan donne la pulsation d'une Amérique en pleine gueule de bois, faux cynique cachant sa sensibilité sous une désinvolture apparente.
Roman précurseur de l'Amérique désenchantée (on pense à Karoo de Steve Tesich ou Les Corrections de Jonathan Franzen), Jernigan est une voix « drôle et effrayante. Une voix qui inspecte les ruines et rend compte de la fin du rêve » (Le Monde), un chef-d'oeuvre méconnu.
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