Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
" Grande figure secrète de la poésie de la fin du XXe siècle " selon certains, Jean Tortel, que l'on considère souvent comme le poète des Jardins, publie en 1965 Les Villes ouvertes, livre insolite à ses propres yeux, qui rompt en apparence avec la poétique du regard lentement élaborée jusque-là et inaugure un moment " livresque " par lequel l'oeuvre advient enfin à elle-même.
Répondant à la fois à une décision intellectuelle et à l'appel d'une fascination, le présent essai interroge ce livre singulier et ce moment de passage, constituant au fil de l'enquête critique un feuilleté d'histoires. Histoire d'un lecteur peu à peu adonné à une pratique palimpseste multiforme. Histoire d'un regard, et des vicissitudes d'un pronom - le Je, qui ne cessera d'être objet de soupçon qu'une fois pensé comme " une espèce de cela ". Histoire de la relation du vers et de la prose, désormais irréductible à une rassurante antinomie, quelque obstinée que soit leur différence.
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