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Le paysage est entré dans les dictionnaires voici quatre cents ans seulement, pour désigner un genre pictural.
Le paysage, ce n'est pas un objet, ce n'est pas quelque chose, c'est une expérience. C'est un endroit auquel un homme donne un sens : les arbres, les collines, les rivières, les nuages, existent en dehors du spectateur. Mais ils deviennent un paysage quand, pour qui les admire, ils sont l'expression, dans l'espace, d'un temps de l'émotion. Un paysage ne se réduit jamais à sa réalité physique. Il est toujours construit, toujours culturel.
Protéger le paysage, ce n'est pas seulement une affaire de nostalgie bucolique. C'est simplement un cadre de vie dont il convient de sauvegarder les lignes de forces, parce qu'elles dénotent le rapport d'un peuple à sa terre, à son climat, à ses hasards et ses nécessités, parce qu'elles forgent, au-delà du plaisir solitaire d'un promeneur contemplatif, une part d'identité collective. Un peintre liégeois, amoureux des paysages ardennais, a parfaitement saisi, dès l'immédiat après-guerre, les dangers de la reconstruction, de la modernisation, de l'urbanisation des campagnes.
Pourfendeur de l'individualisme petit-bourgeois, il a identifié le bâti comme source principale de pollution paysagère. Ingénieur et architecte, puis professeur d'université, il a élaboré une esthétique pour l'intégration des constructions aux sites. Il n'a cessé d'appeler les bâtisseurs à la modestie. Il a fini par en convaincre les autorités chargées de l'aménagement du territoire. Ses principes se sont déclinés alors en règlements et codes urbanistiques.
Ce livre se veut un hommage, et une analyse critique, de l'apport à l'architecture wallonne de cette " doctrine François ".
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