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L'oeuvre de Jean Eustache, en dépit de La Maman et la putain, film mythique, exceptionnel, demeure méconnue. Il est rare qu'on puisse revoir d'autres films de lui, comme Le Père Noël a les yeux bleus, Mes petites amoureuses, Une sale histoire, qui couvrent, de 1963 à 1981, une assez large période.
Jean Eustache est pourtant l'un des cinéastes importants apparus juste après l'éclosion de la Nouvelle Vague. Ce moraliste d'une exigence farouche sut se donner les moyens de réaliser les films qu'il avait envie de faire, même si ceux-ci n'entraient pas toujours dans les standards de la production.
Reconnaissant sa dette à l'égard de ceux qu'ils appelaient ses « cinéastes de chevet » Dreyer, Mizoguchi, Guitry, Lang, Renoir, Bresson, il trouva vite sa voie vers une esthétique éminemment personnelle. Son exigence, sa lucidité, son amour absolu du cinéma le confinèrent dans une forme de solitude qui contribua sans doute à faire de lui un cinéaste « maudit ». Cette image trop vite et trop facilement forgée escamota plus qu'elle ne mit en lumière une oeuvre dont l'auteur de cet essai tente de mettre en valeur la richesse, l'importance et l'unicité : celle d'un cinéaste qui ne cessa d'être hanté par le va-et-vient entre document et fiction, entre la vie et le cinéma, le réel et
sa représentation.
Alain Philippon a été rédacteur aux Cahiers du cinéma pendant de nombreuses années, a collaboré la cinémathèque française. Il a également écrit un ouvrage sur André Techiné publié aux Cahiers du cinéma, un livre sur Doillon et est l'auteur de courts métrages de fiction.
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