#RL2017 ça y est, c’est parti ! Découvrez les avis de nos lecteurs sur cette sélection
Hospitalisée à la suite d'une opération, Lucy Barton reçoit la visite impromptue de sa mère, avec laquelle elle avait perdu tout contact. Tandis que celle-ci se perd en commérages, convoquant les fantômes du passé, Lucy se trouve plongée dans les souvenirs de son enfance dans une petite ville de l'Illinois - la pauvreté extrême, honteuse, la rudesse de son père, et finalement son départ pour New York, qui l'a définitivement isolée des siens. Peu à peu, Lucy est amenée à évoquer son propre mariage, ses deux filles, et ses débuts de romancière dans le New York des années 1980. Une vie entière se déploie à travers le récit lucide et pétri d'humanité de Lucy, tout en éclairant la relation entre une mère et sa fille, faite d'incompréhension, d'incommunicabilité, mais aussi d'une entente profonde.
Salué comme un chef-d'oeuvre par la critique littéraire aux États-Unis, Je m'appelle Lucy Barton est un grand roman contemporain sur la solitude, le désir et l'amour.
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Voici l'histoire de Lucy qui a eu une enfance très difficile,vivant dans un milieu pauvre avec ses frères et soeurs elle sera la première à partir de la maison pour fuir cette vie si dure et tenter de réussir car elle sent bien qu'elle en a la capacité.
Elle réussira dans ses études et cela lui permettra de se construire professionnellement mais au prix d'abandonner complètement sa famille.
Puis Lucy va tomber malade et être hospitalisée et c'est là qu'entre deux sommeils , elle va découvrir sa mère qu'elle n'as pas revu depuis des années assise a son chevet, va s'ensuivre des retrouvailles très intime sous fond de grandes réserves mais avec un sentiment puissant pour Lucy d'amour, du besoin d'entendre de sa mère qu'elle l'aime.
On sent a travers ces chapitres comment l'enfance joue un rôle dans notre construction et pour la cas de Lucy comment ce manque d'amour l'a marqué, elle tenteras de lui raconter sa vie pendant 5 jours toujours avec une mère si discrète voir distante puis a l'aube de sa guérison sa mère s'en retourneras.
Quelques années plus tard c'est Lucy qui se retrouveras au chevet de sa mère mourante ou la une fois de plus on sent que leur histoire n'est pas complète, trop de brèches restent a combler.
Elle retrouveras également son père et la encore elle espèrera tant de choses, un besoin d'entendre des paroles qui lui iront droit au coeur.
Ce livre a été une belle découverte on se pose des questions et on comprends l'importance de ce qui nous construit et l'influence qu'elle apporte sur nos vies une fois devenus adultes, livre intime et puissant!
Voilà un livre pour lequel je suis bien incapable de donner un avis tranché. Quelque chose m'a gêné pendant toute la lecture.
Est-ce le style qui m'a paru bien pauvre ? La pudeur du récit qui rend tout très froid ? La longueur très inégale des chapitres ?
Je n'en sais foutrement rien !
Par contre ce que je sais, c'est que j'ai été incapable de lâcher ce livre tant que je ne l'ai pas eu terminé, que j'ai n'ai eu de cesse de vouloir connaitre la suite et que je suis très curieuse de découvrir d'autres romans d'Elizabeth Strout.
C'est terriblement frustrant de ne pas pouvoir coller des mots à son ressenti après une lecture et j'ai bien conscience que mon avis n'aidera en rien les autres membres de Lecteurs.com à savoir si ce livre peut leur correspondre...
Lucy Barton est étonnée et émue de trouver sa mère à son chevet dans cet hôpital de New-York où elle est hospitalisée depuis plusieurs semaines.
Les deux femmes se sont perdues de vue et Lucy est légèrement inquiète, reprendre un dialogue interrompu, sans avoir réellement commencé, s’avère difficile pour la jeune femme.
"A la voir ainsi devant moi, à l' entendre utiliser ce surnom que je n'avais plus entendu prononcer depuis une éternité, je me sentais envahie d'une sorte de chaleur liquide. Comme si toute la tension accumulée en moi avait formé un bloc compact, et que ce bloc n'existait plus".
Peu à peu les souvenirs affleurent, l’enfance blessée, la pauvreté, la honte à l’école lorsqu’on lui disait « ça pue chez vous ».
Toutes deux vont se remémorer leur vie, les non-dits qui peu à peu ont creusés un gouffre entre elles, jusqu’à les rendre étrangères l’une à l’autre.
Lucy se confie sur sa vie, son mari, ses filles, sa passion pour l’écriture dont elle a fait son métier.
Cette relation mère-fille est magnifiquement relatée par Elizabeth Strout qui a l’art de nous entraîner dans la psychologie et les pensées intimes de ses personnages. Elle nous fait partager les émotions qui les assaillent sans jamais tomber dans le larmoyant.
Il se dégage beaucoup de nostalgie de ce livre. On se prend à songer à toutes les erreurs que nous avons commises, tous les mots que nous n’avons pas su ou pas voulu dire.
Et si on y pensait avant qu’il ne soit trop tard !
Une belle lecture pour laquelle je remercie NetGalley et les Editions Fayard.
Lucy Barton, écrivain, mariée, deux enfants, elle plutôt bien réussi dans la vie. Elle se souvient : des complications suite à une banale opération l’ont forcée à rester hospitalisée de longues semaines à New-York.
Son mari a demandé à sa mère de venir à son chevet. Une mère avec qui elle ne parlait plus depuis des années. Une mère qui va la veiller nuit et jour. Une mère qui parle, qui meuble les heures de souvenirs, d’anecdotes, qui va transformer ces moments en amour non-dits. Lucy va alors égrener elle aussi ses souvenirs, son enfance dans l'Illinois, dans une famille pauvre, qui n’a pas les moyens de se procurer l’essentiel, encore moins le superflu, le père, absent, les abus que l’on devine.
Malgré ces échanges, Lucy attend un mot de sa mère, un élan qu’elle n’aura jamais. Et pourtant, l’amour est là, entre une mère et sa fille qui se comprennent sans se parler, qui s’aiment sans se le dire, qui ont besoin l’une de l’autre sans jamais vouloir être ensemble.
Voilà un roman qui dégage une forme d’optimisme dans sa grande tristesse apparente. La solitude et la pauvreté extrêmes n’y sont pas vécues comme des freins à mener une vie normale et heureuse.
J'ai choisi ce livre car j'ai lu "Olive Kitteridge" du même auteur que j'ai vraiment bcp apprécié.
C'est un roman court (lu en 1 jour) qui parle de la relation d'une fille avec sa mère.
La narratrice est la fille "Lucy Barton" qui se retrouve à l'hopital suite à des dégats post-opératoires d'appendicite. Sa mère, qu'elle n'a pas revu depuis 9 ans se trouve à son chevet.
Et l'on apprend bcp de leur relations, petit à petit l'écheveau se déroule.
Lucy, tout en se sentant épanouie, se sent seule - cette solitude toujours tapie dans les interstices de sa bouche, comme un rappel.
Lucy, qui a quitté très tôt sa vie d'avant, cette famille qui la gênait, la ville de province... et voilà que sa mère lui raconte, 15 ans après, tous les cancans et commérages que celle-ci ne voulait pas connaître.
Elle voulait lui parler de la vie qu'elle menait mais pas d'écho maternel.
Tous ces non-dits, cette rancoeur que la fille n'arrive pas à assumer, à dire à cette maman assez rustre et froide.
Une relation difficile qui peut faire écho à nos problématiques ...ou pas.
Un bel ouvrage sur la relation houleuse mère-fille
Avis de la page 100, pour les explorateurs de la rentrée littéraire !
Encore un nouvel auteur pour moi, et c’est un plaisir. C’est l’histoire d’une femme qui raconte son hospitalisation dans les années 50. Il s’est avéré que son opération a comporté des complications, et elle a dû rester à l’hôpital. Sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis des années, vient veiller sur elle, à la demande du mari de Lucy. Et voilà, qu’elles renouent des liens, en parlant de la famille, de leurs enfances respectives…
A voir ce que donne la suite !
Chronique :
C’est l’histoire d’une jeune femme qui nous raconte son hospitalisation. Suite à des complications, elle a dû prolonger son séjour à l’hôpital. Son mari, William, ayant de mauvais souvenirs des hôpitaux, appelle la mère de Lucy, pour veiller à son chevet. Lucy et sa mère ne s’étaient ni revu, ni parlé depuis des années, et les liens se renouent difficilement. Elles se reparlent de leurs enfances respectives, leur vie passée, les voisins, la famille. Les souvenirs refont surface, ainsi que les sentiments.
J’ai beaucoup aimé le style d’écriture de ce roman, riche en sentiments. L’histoire de l’amour d’une mère pour ses enfants. Que se soit du côté de Lucy ou de sa mère, on sent ce lien qui les relie entre elles, et parallèlement celui de Lucie avec ses deux filles. Le passé renoue les liens comme on dit. Les débuts de leur réconciliation est difficile et on assiste à l’évolution de leurs rapprochements, tout au long du roman, on ressent leurs larmes, et leurs sourires.
Je conseille vivement ce roman pour cette rentrée littéraire, plein d’amour et de tristesse à la fois, qui touchera le cœur des mamans, et de celles qui ne le sont pas encore !
Lucy Barton est hospitalisée à la suite d'une opération de l'appendice lorsque sa mère, qu'elle n'a pas vu depuis des années, lui rend visite. c'est l'occasion pour elle de se replonger dans ses souvenirs d'enfance, de faire le point sur son mariage, son travail, sa relation avec sa famille et notamment avec sa mère.
Les tabous et les non-dits sont au cœur de ce roman et démontrent à quel point notre enfance pose réellement les bases pour construire notre vie d'adulte.
On voit que le solitude et l'indifférence dont a souffert Lucy la poussent, une fois adulte, à vouloir se faire aimer de tous et à tomber "amoureuse" de tout ceux qui lui montre un peu d’intérêt.
Si ce récit introspectif se lit avec beaucoup de facilité grâce à des chapitres courts et des dialogues assez nombreux et si la quatrième de couverture avait tout pour me séduire (Salué comme un chef d'oeuvre par la critique littéraire aux États-unis!), malheureusement, ce roman, pour moi, ne tient pas toutes ses promesses.
En effet, j'ai eu le sentiment que l'auteur évoque plus les voisins de Lucy que l'enfance de Lucy elle même. Et que les différents sujets traités ne sont pas suffisamment développés, par exemple l'épisode du Pick-up ou la relation de Lucy avec ses propres enfants, bref on survole sans jamais vraiment approfondir.
Finalement, je n'ai pas été séduite par cette lecture, qui n'est pas désagréable mais un peu plate et ennuyeuse selon moi.
Mon avis de la page 100:
Lucy Barton est hospitalisée à la suite d'une opération de l'appendice lorsque sa mère qu'elle n'a pas vu depuis des années lui rend visite. C'est l'occasion pour Lucy de se replonger dans ses souvenirs d'enfance, de faire le point sur sa vie actuelle et sa relation avec sa mère.
"Je m'appelle Lucy Barton" se lit facilement car les chapitres sont courts et les dialogues assez nombreux. Toutefois, je ne me suis pas, à ce moment de ma lecture, laissée emporter par l'histoire. Peut être parce que c'est un peu "plat". J'espère que cela va changer en lisant la suite ...
Le récit introspectif, sensible d’une jeune dame hospitalisée.
Un matin, à son réveil, sa mère est assise à côté de son lit. Est-ce cette présence qui déclenche la machine à souvenirs ? J’apprends tout de Lucy Barton : son enfance, sa scolarité, son départ à la Fac, ses coups de cœur, son mariage, ses deux filles, l’aversion de son père pour son mari.
Un roman facile et agréable à lire.
Après les cent premières pages qui m’avaient paru quelque peu insipides, l’histoire qui nous est contée prend de la densité lorsque la narratrice souhaite publier son récit en tant qu’écrivain et tisse des liens entre périodes et faits de sa vie.
Ensuite, à la fin de l’ouvrage quelques tranches de vie nous sont à nouveau livrées brut, sans recul, sans liens, sans analyse.
J’ai apprécié l’aspect introspectif du récit, les questions sous-jacentes : comment des enfants grandissent et se construisent confrontés à la pauvreté matérielle, quels sont les liens entre Lucy et sa mère, comment Lucy éprouve-t-elle autant de joie à trouver sa mère à son chevet alors qu’elle semble n’avoir guère d’affinités, d’intimité entre elles. On entrevoit aussi un père sévère parfois abusif sans en apprendre davantage, si ce n’est le récit à propos de l’homosexualité du frère de Lucy.
En trame de ce roman également : l’Histoire qui nous façonne insidieusement surtout lorsqu’on ne veille pas à rester lucides, critiques, à libérer par les mots les maux du monde et ses remous.
J’ai cependant était agacée par une impression de travail bâclé ; l’auteure n’approfondit pas suffisamment sa réflexion, les faits sont livrés, racontés sans analyse, les caractères ne sont pas réellement développés.
Je pense à Nancy Huston qui, dans « Lignes de faille » a autrement disséqué les tranches de vie, décortiqué les personnages et les rapports entre eux.
Je referme donc le livre avec une frustration, un goût de trop peu, pas assez de consistance, cet écrit n’a pas tenu ses promesses.
Avis de la page 100
Le récit introspectif d’une jeune dame hospitalisée.
Un matin, à son réveil, sa mère est assise à côté de son lit. Est-ce cette présence qui déclenche la machine à souvenirs ? J’apprends tout de Lucy Barton : son enfance, sa scolarité, son départ à la Fac, ses coups de cœur, son mariage, ses deux filles, l’aversion de son père pour son mari.
Cela se lit facilement et je suis arrivée d’une traite à la page 100 sans avoir refermé le livre une seule fois, en même temps, j’ai comme une impression d’ennui, tel que peut l’éprouver, j’imagine, un psy qui somnolerait en écoutant un patient ressasser ses souvenirs.
Je m’y replonge avant de vous en dire plus.
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