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Le silence est désir, songe, aspiration, quelque chose de si inconnu et si inaccessible que nous ne pouvons que l'imaginer.
Nous parlons beaucoup du silence : une maison silencieuse, la quiétude et le silence d'un paysage, le silence d'un hôpital ou d'une église, le silence de la nuit.
Pourtant, ces silences-là ne sont pas réels.
Notre silence est un murmure.
Des murmures comme des ponts entre le son et le silence, entre ce que nous connaissons et ce que nous désirons.
Aussitôt que tout est calme et silencieux, quand nous croyons avoir atteint le silence, nous découvrons que quelque chose s'interpose, quelque chose d'aussi proche et familier que notre propre corps. Notre corps bruyant.
Pour William Blake, « une pensée remplit l'immensité ».
Peut-être qu'une pensée n'est qu'un autre des murmures de notre corps, et que notre corps n'est qu'un autre des murmures de la vie.
Je vous invite à écouter ces murmures.
Je vous invite à imaginer le silence.
Jaume Plensa, Pistoia, mai 1997 Né en 1955 dans la capitale catalane, Jaume Plensa conçoit aujourd'hui dans son atelier barcelonais des sculptures monumentales destinées au monde entier. Installées dans des centres urbains ou des espaces naturels en Europe, aux États-Unis ou en Asie, ces réalisations sont remarquables par leur qualité d'insertion dans l'espace public.
Trois oeuvres emblématiques sont installées en France. Conversation à Nice (2007) se compose de sept personnages de résine lumineuse, assis tels des scribes de l'Antiquité au sommet de perches disséminées sur la place Masséna. À Antibes, Nomade (2010), tête monumentale en maillage de lettres d'acier, au sein de laquelle le visiteur peut pénétrer, domine le Bastion Saint-Jaume. À Bordeaux, Sanna (2013), visage féminin aux yeux clos de sept mètres de haut, en fonte de fer, s'intègre sur la place de la Comédie.
Le musée d'Art moderne de Céret propose une version plus intimiste des derniers travaux de l'artiste : visages féminins de basalte ou de bronze dont les yeux clos invitent à l'intériorité, silhouettes formées par un maillage métallique de lettres et signes issus d'alphabets du monde entier, évocateurs de la multiplicité des possibles offerte par le langage. Une conversation muette s'engage entre des personnages de résine lumineuse au sein d'un espace propre au songe et à la méditation.
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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