80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
De 1926 à 1927, l'éphémère revue mensuelle Jardins et cottages se détourne du régionalisme pour s'engager dans la promotion du modernisme architectural, s'intéressant alors aux oeuvres avant-gardistes d'André Lurçat (1894-1970), Gabriel Guévrékian (1900-1970) ou Jean-Charles Moreux (1889-1956). Elle fait paraître un article sur les villas et les jardins d'Émile Molinié (1877-1964) et de Charles Nicod (1878-1967), un autre sur des intérieurs rustiques. Jardins et cottages, dont le premier numéro paraît en avril 1926, qui avait défendu Félix Ollivier ou Albert Laprade (1883-1978) pour la Résidence de Rabat, Dominique et Henry Redard pour leurs villas en Île-de-France, Louis Quételart et les frères Joseph et Jean Soupre, rejoint les brillants créateurs qu'étaient les Tony Garnier, Djo-Bourgeois, Pierre Patout, Lurçat, Guévrékian et Moreux.
Pour la première fois réunis en un volume, les 14 numéros parus de cette éphémère et rare revue des années folles riche en photographies et en reproductions de plans, sont une mine d'informations sur cette période bouillonnante de créativité. Les propriétaires actuels des manoirs et jardins présentés trouveront dans ces articles des éclairages de première main sur la conception et la construction de leur bien. Quant aux hôtels et cottages disparus, cette revue est parfois la seule source documentaire existant sur ce patrimoine predu, oublié. Tel le magnifique jardin créé par Moser en 1921 pour la grande Ida Rubinstein au 7, place des États-Unis à Paris, qui fut détruit pendant l'Occupation, dans les années 1940.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année