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En fait, ce que je voudrais montrer n'est ni un pays, ni une ville ou la côte, mais le sentiment de la vie. Cet ouvrage est une fiction presque intemporelle, sans construction prédéfinie, juste des images, singulières et maintenant indépendantes de moi. Des auteurs comme Cervantes, Dostoïevski, Calvino, Kafka, Kundera, Pamuk, Murakami et quelques autres ont essayé de nous faire prendre conscience de la réalité de l'ère industrielle. Avec mes images, quand je développe cette fiction, c'est cette littérature qui m'inspire et me guide. Je cherche a échapper à la notion de temps et de lieu afin de tenter de mettre en évidence les dégats planétaires de notre époque.
Ce livre fait référence à : l'amour, la mort, la naissance, les hommes, le monde masculin et les conflits entre les sexes. Cette approche des hommes, est de part ma condition, forcément féminine. Un regard féminin sur les hommes, la masculinité, ce monde trop masculin.
Une des entrées possible du livre est certainement aussi, le rapport à la mort ou à la fin. En fait, je ne sais pas ce qu' est la fin de la vie. Je parle de la fin de la vie mais je n'en connais rien, c'est, comme le dit Mikiko Kikuta, d'essayer d'imaginer ce qu'il y aurait entre la vie et la mort. Ce pourrait certainement être, au moment de la mort, de ressentir les douleurs de l'enfantement.
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