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Il y a eu la petite école, la règle en bois, les humiliations publiques. Etre le fils du maître, c'est forcément devoir faire mieux. Mieux que les autres. Il y a eu le lycée, le pensionnat, le pion sadique et le renvoi. Tout ça à cause de qui ? À cause des autres. Et après, le service militaire, où il faut encore les supporter. Et puis les femmes. C'est compliqué les femmes. Parce qu'il faut choisir l'une. Ou l'autre. Entre roman d'apprentissage et récit autobiographique, Jacques A. Bertrand nous enchante, comme toujours par sa finesse, son humour et son élégance d'esprit.
Ce pourrait être la chronique d’une jeunesse qui se découvre à travers les livres et les mots, ce roman outre la découverte des mots raconte l'histoire d'Anatole au travers des anecdotes qui ont jalonné sa vie, anecdotes de son enfance, de son adolescence et de sa vie d'adulte mais aussi de sa découverte/rencontre de l'autre sexe, mais aussi sur ses discussions avec certains animaux tels que les mouches.
A nous après de démêler qui du vrai qui du faux puisque pour Anatole, chaque instant est "roman".
Tout en étant drôle c'est assez corrosif et le ton est donné dès le départ...
c'est une lecture estivale par excellence..
Avec un titre pareil, je m'attendais à un pamphlet virulent, aussi ai-je trouvé le titre assez inutilement provocateur et fallacieux, car dans ce petit texte , l'auteur s'appesantit sur son enfance et non sur les Autres : beaucoup d'humour et une écriture enlevée pour raconter des souvenirs d'école, de collège et de lycée somme toute assez banals mais empreints d'autodérision et de tendresse pour les "autres" qu'il a croisés.
J'ai connu Jacques A. Bertrand, il y a une petite quinzaine d'années avec un très beau livre : Le pas du loup, écrit après la mort de sa mère. Dans J'aime pas les autres, Jacques A. Bertrand change de registre et nous livre, à travers la vie d'Anatole Berthaud de la petite école à la grande, une chronique sur l'apprentissage d'un jeune homme dans les années 50/60. La vie du narrateur aurait pu être heureuse s'il n'y avait pas... les autres. C'est un petit livre très plaisant, entre roman et autobiographie, bourré d'humour et de digressions très drôles, dans lesquelles l'auteur nous donne son avis sur des sujets aussi divers que la philosophie, le gruyère et le champagne, la cigarette, l'appartenance à un groupe, ... Si vous voulez vous détendre après une lecture difficile, voici le bon remède : lisez Jacques A. Bertrand.
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